A un mois des Jeux Olympiques de Paris, les Championnats d’Europe d’athlétisme organisés à Rome ont ressemblé à une fête géniale, mélange savant de grandes performances techniques et d’un show agréable somptueux offert notamment par les athlétes  méditerranéennes. Surtout l’Italie, en joie à domicile, et la France, en reconquête du terrain perdu ces dernières années. Ces deux sélections  ont rempoorté sept médailles d’or. De loin la plus belle récolte du contingent de 44 pays  engagés dans la compétition.

Alice Finot, Cyréna Samba Maleva, Nadia Battocletti…

France. Alice Finot  a frappé un gros coup  en remportant le titre continental du 3000m steeple. et en réalisant en passant la meilleur perfomance européenne de m’anne en  9’16’’22, meilleure performance européenne de l’année. Pourtant, la Francilienne a eu le temps de trembler lorsque les organisateurs de la compétition ont annoncé sa disqualification après  ‘’protestation” de délégation allemande  au sujet  de potentiels” appuis à l’intérieur de la piste dans la zone située juste après la rivière” .

Heureusement, la mauvaise nouvelle  n’a duré que le temps d’une vérification. Demandée par les Français, celle-ci  a fini par rétablir  dans ses droits l’athlète affiliée au club de Montreuil 93. Alice Finot est ainsi  devenue la première française victorieuse de la célèbre course d’obstacle – domaine généralement réservé des  championnes africaines – dans une compéition continentale.

Dans un jour merveilleux  pour les Trioclores,  Cyréna Samba Maleva, eut la bonne idée de dominer avec une vraie maestria une autre course d’obstacles, le 100 m haies.Avec avec en sus un nouveau record de France ( 12″31) et la meilleure performance mondiale de l’année 2024. Un chrono très prometteur qui laisse  espérer à la Francilienne la possibilité de  se mêler à la lutte pour un titre olympique à Paris.

Antonelle Palmisano sous la chaleur romaine 

Italie.  Dans l’épreuve du 20 km marche, courue dans les rues de Rome  sous une chaleur étouffante, l’équipe italienne a réalisé un doublé. En effet,  Antonelle Palmisano, déjà  championne olympique en titre, a confirmé qu’elle restait  la meilleure au monde en s’imposant e 1h 28’09 dans l’une des plus sophistiquées compétitions athlétiques. Elle a devancé sa compatriote Valentina Trapletti, reléguée à 28 secondes.

Sur la piste du stade olympique, dans une autre épreuve de fond, le 10 000 m, Nadia Battocletti s’est imposée méthodiquement et sans trembler, sous le regard du  président de la République transalpine, Sergio Mattarella. La native de n’a pas caché son émotion devant les micros tendu après son sacre en confiant.

“C’est une médaille que je dédie à tout le monde. C’était vraiment une soirée en or, je me suis beaucoup amusée. Je me l’étais promis, c’est merveilleux. J’ai fait un saut qualitatif après la Coupe du monde de l’année dernière à Budapest, on apprend plus des défaites que des victoires, j’ai compris que sans sacrifices on ne peut rien faire.  Il est logique qu’avec ces deux médailles d’or, j’ai  désormais la possibilité de rêver à quelque chose de plus grand.”

À noter que Nadia Battocletti, qui a réalisé un doublé en s’imposant aussi sur  5000 m, est entraîné par son père, Giuliano, une légende du demi fond  italien court et long.

Sara Fantini s’est imposée au lancer du marteau devant la multiple championne olympique polonaise, Wlodarczy . Révélée  au meeting de Madrid  en 2022 grâce a son record d’Italie   (75m77), la native de Fidenza a  confirmé sur ses terres  qu’elle était plus qu’une promesse. Une valeur sûre en Europe en attendant  de viser plus haut. Comme Nadia Battocletti, La sémillante Sara est entraînée par un père lanceur. Elle espère être au rendez-vous de la gloire aux Jeux de Paris.

@Fayçal CHEHAT