Zeina Nader, chercheuse perpétuelle de couleurs
Le 6 juin dernier s’est ouverte en grande pompe la dernière exposition de Zeina Nader intulée « Chromaticity » à la galerie Ven Embassy Row de Washington DC qui a attiré non seulement le gratin de la ville qui abrite La Maison Blanche, mais aussi des critiques madrés et une bonne partie de la diaspora libanaise et arabe de la capitale américaine.
Les organisateurs de l’exposition ont choisi la dernière quinzaine du printemps, qui correspond à l’Art Walk de Dupont Circle, une période où les galeries ouvrent leurs portes aux amateurs d’art flânant dans le quartier avec l’intention de séduire un plus large public et de profiter d’une grande présence des médias. Le tout placé sous la supervision du commissaire Dr Tony Karam et de Danielle Moussalli, fondatrice de Bridging Brushes, une société dédiée à la promotion de l’art libanais à Washington.
Zeina Nader est une artiste peintre très en vue sur le plan international . La libanaise a à son crédit plus de cent expositions à travers le monde et notamment au Moyen Orient où ses oeuvres sont très demandées. L’avant-dernière exposition a eu lieu à Barcelone en 2023.
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Mais le travail de la native de Beyrouth, détentrice aussi d’un passeport français,est également connu à New York, Paris, Mondre et Tokyo, entre autres grandes métropoles. Les tableaux de Nader ont été achetés et font l’objet d’expositions permanentes par des institutions telles me Peoria Riverfront Museum, la London School of Economics, le Ritz-Carlton DIFC à Dubaï etc. Ses peintures font également partie de plusieurs collections publiques et privées.
Le travail de Nader sur les couleurs est essentiel dans son projet pictural de toutes les audaces.L’artiste reconnaît tirer son inspiration des très beaux paysages de son Liban natal. C’est ainsi qu’elle y a développé une passion illimée pour l’interaction entre la lumière et la couleur,
Comme elle l’explique clairement dans l’éditorial qui ouvre son website. Elle se découvre en y écrivant : « Amoureuse de la beauté et des merveilles de la nature, je me retrouve souvent en perpétuelle recherche de couleurs. Cette passion que j’ai, ainsi que des années de voyages dans les grandes villes du monde et de temps passé dans les musées et galeries les plus fascinants du monde, ont construit mon art... »
Avant de pousuivre : » Je vois le monde avec des yeux passionnés, ce qui me permet de remarquer des détails qui n’ont aucun sens pour certains, mais qui sont d’une importance capitale pour moi. Je les traduis à ma manière, sur mes toiles. J’imagine des formes et des couleurs pour tout ce que j’entends, sens ou touche. Chaque pièce de mon travail a une histoire et une signification en soi, exprimée de manière abstraite. Je m’efforce de verser un peu de moi-même à chaque coup de pinceau, de faire rêver, réfléchir et sourire. Les couleurs sont le pivot de mes créations et les outils de mes sens, car elles interagissent avec moi et sont l’essence de mon style de vie. Ces couleurs m’apportent de la joie et m’éloignent des négativités. Dans un monde de noirs et de blancs, je choisis les couleurs.Sunset by the shore
Celle femme de 50 ans douée, diplomée universitaire en arts de la communication, qui maîtrise couramment cinq langues, a formé depuis ses débuts comme enseignante, près de 800 étudiant(e)s . En tant qu’auteure et critiques d’art, elle a publié « Mots sur couleurs » (Tomes 1 et 2) aux éditions , « L’Amour aux temps du Covid« , « Italiamour » et « Non, je ne suis pas une blogueuse ».
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