Sport et “pause bébé” : les nouvelles certitudes
Pendant longtemps les femmes sportives professionnelles de haut niveau ont été culpabilisées voire pétrifiées lorsqu’il s’agissait pour elles d’annoncer à leurs employeurs leur état de grossesse voire seulement leur envie de faire un enfant. Les choses, les mentalités, confortées par le droit, ont commencé à changer. Comme le racontent deux handballeuses françaises, dont l’une, Laura Glauser? 28 ans, évolue à Györi Eto KC en Hongrie, et l’autre, Cléopâtre Darleux, 31 ans, joueuse de Brest BH, a été sacrée championne olympique en juillet 2021 à Tokyo.
Selon elles, les sportives ne doivent plus accepter de sacrifier leur épanouissement privé au profit du sport: ” La grossesse n’était pas programmée, donc mon club a été surpris, a confié la Messine, on ne m’a pas mis des bâtons dans les roues, mais j’ai senti que c’était problèmatique car, trois mois avant, une nouvelle joueuse avec un salaire mirobolant était tombée enceinte. J’ai su qu’il y avait eu des remarques dans mon dos. Plus tard, j’ai dit à notre manager qu’on devrait toutes faire des enfants car je suis revenue en pleine forme : mes gros problèmes aux tendons ont disparu. J’ai dû perdre du poids, mais trois mois après l’accouchement, j’étais bien”.
Et Laura, son binôme en sélection, de poursuivre: ” Nous faisons des enfants puis nous revenons, donc les employeurs auront de moins en moins peur. Et ne metrtont plsu la presseion pour décourager la maternité , comme c’est arrivé à d’autres. J’encourage les joueuses à denvenir mères. Les sportives n’ont pas à choisir entre carrière et vie privée.” ( Extrait d’un entretien croisé paru dans le Journal du Dimanche )
@Méditerranéennes
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