Clotilde Courau: « …Il faudrait imposer le théâtre à l’école »

Clotide Courau. Elle est certes depuis maintenant 21 ans l’épouse d’ Emmanuel-Philibert de Savoie, duc de Savoie et prince de Venise, mais l’histoire de la native de Levallois-Perret   ne se limite pas à cette alliance de noblesse car elle s’écrit aussi et beaucoup sur les page dorées du 7e art grâce  à  un parcours d’actrice remarquable, et sur les planches de Paris et de province  Avec quelques pépites au palmarès.

Parmi lesquelles :  » Le Petit Criminel »  de Jacques Doillon, « L’Appât » de Bertrand Tavernier (1995), « Les Grands Ducs » de Patrice Leconte (1996), « Embrassez qui vous voudrez  » de Michel Blanc (2002), « Hors-Jeu » de Karim Dridi (1998), »Un mois presque paisible » de Michel Deville ( 2002), « Haute Couture  »  de Sylive Ohavon ( 2021), « Le theorème de Margueritte » d’Anna Novion (2023) ou « Barbès, Little Algérie » de François Hassan Guerrar ( 2024).

Mais la Francilienne Clotilde Courau (56 ans en avril prochain) c’est aussi une flopée de pièces de théâtre, sa vraie première passion. La scène dramatiqu,e qu’elle maîtrise parfaitement depuis 1988 avec plus d’une nouvelle pièce par an Mais aussi du  classique (Alfred de Musset, Hamlet, Oscar Wilde…),  et du contemporain  (Sacha Guitry, Gabriel  Garcia Marquez )  et quelques autres. Elle a joué très souvent sous la direction de sacrés metteurs en scène; à l’image de Francis Huster, Jérôme Savary, Alexandre Breffort, Bernard Murat ou Ladislas Chollat…

 

À propos de sa fille Vittoria qui veut devenir actrice.

« Quand on est la « fille de », il y a une certaine pression et elle ne ma rien dit au début. Alors, quand je l’ai appris, je l’ai encouragée. De toute façon, je crois qu’il faudrait imposer le théâtre à l’école pour apprendre à à omprendre les mots et l’art de la nuance, à mieux communiquer, à observer ses émotions er les embrasser…Je recommande l’art dramatique à tous les jeunes, y compris mes filles. C’est aussi important que le sport pour l’équilibre.

« Donc, voilà ce que je dis à Vittoria, qui suit un diplôme art et business en parallèle: « Tu as la vie devant roi. Si tu veux être actrice, si tu aimes jouer, lance-ti, embrasse les obstacles qui font partie du chemin. Oublie les étiquettes et les jugements, auxquels personne n’échappe. ». Moi aussi, j’ai été jugée, et pour la raison inverse d’ailleurs, parce que je ne venais pas du milieu, que je n’avais pas les codes…La société n’est pas bienveillante, mais il faut en faire abstraction. En revanche, c’est ce que je li dis,ainsi qu’à ma cadetteLuisa qui veut faire du droit: « Peu importe le métier que vous choisissez, tant qu’il vous fait vibrer. Je serai là pour vos soutenir, mai je ne vous demande qu’une chose : vous investir à fond. Croyez-en vous. »

(Propos extraits de l’entretien accordé par l’actrice  au supplément  hebdomadaire  » Version Fémina » du  quotidien Le Parisien daté de la semaine du 13 janvier 2025)

Commentaires

Soyez le premier à commenter cet article ...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Revenir au TOP