Carme Riera Guilera : une écrivaine à la tête du Cedro*

Le Centre  espagnol des droits de reprographie (Cedro) par le biais de son conseil d’administration a nommé à sa tête, en cette dernière semaine de juin, l’écrivaine Carme Riera. Elle succède à Daniel Fernández.

À vrai dire, ce n’est pas une première. L’auteure de  “En el último azul“, prix national du récit en 2015, a déjà occupé ce poste prestigieux en Espagne. C’était entre 2015 et 2019.

Pour rappel, le Cedro défend et protège les intérêts des écrivains, traducteurs et auteurs de livres, journaux, magazines et partitions et  promeut le respect de leur propriété intellectuelle. des droits comme condition indiscutable pour assurer la pérennité de la culture écrite, principalement dans le secteur public.

Carmen Riera évoque comment elle vit le métier de l’écriture

À l’évidence cette deuxième expérience à venir semble combler d’aise  la femme défi. En tant que créatrice, la native de  PalmaMajorque connait la situation des droits des artistes et saura les défendre à bon escient: “Nous sommes confrontés à une période pleine de défis –  a-t-elle confié dans son discours d’intronisation – dans laquelle nous continuerons à travailler sur le développement d’outils et de services qui protègent la propriété intellectuelle des auteurs et des éditeurs, à travers des initiatives numériques qui nous permettent d’arrêter le piratage, et nous nous efforcerons de faire en sorte que l’intelligence artificielle soit une alliée dans la défense de la culture écrite“.

À noter que  Carme Riera est professeur de littérature espagnole à l’Université autonome de Barcelone   ou elle est également directrice de la Chaire J. A. Goytisolo, du nom de l’un des plus célèbres poètes et  écrivains ibériques.

@Méditerranéennes Magazine.

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