Virginie Efira,talentueuse, influente et aimée

L’actrice Virginie Efira est plus que jamais une  personnalité essentielle du cinéma français.Une preuve s’il en faut, la native de Schaerbeek, dans la région de Bruxelles, est présente dans cette 76e édition du Festival de Cannes avec deux films.

En l’occurence « L’Amour et les Forêts» de Valérie Donzelli,  dans lequel elle incarne Blanche une femme sous emprise, et «Rien à perdre» de Delphine Deloget.  Pour mémoire, l’actrice avait été la maîtresse de cérémonie de l’événement de la Croisette en 2022.

Âgée de 46 ans, Efira a longtemps eu la triple casquette d’animatrice de télévision, de comédienne  de théâtre et d’actrice de cinéma et de télévision. Rappel de son parcours.

Avant de monter sur les planches, Virginie a fait le conservatoire et a  suivi des études d’arts du spectacle. Elle a à peine 21 ans lorsque la télévision belge lui ouvre ses portes. Deux ans plus tard, en 2003, c’est M6 qui lui donne sa chance  en lui confiant «  Opérations séduction », « Le Grand Zap »  puis ‘La Nouvelle Star ».

Toujours précoce, la belle Virginie arrive au cinéma, même si c’est par la petite porte, en devenant la voix de Liz Wilson dans « Garfield le Film. Avant que les ouvertures  et les expériences se multiplient notamment avec des apparitions dans la série à succès « Kaamelott » .

Virginie Efira enchaîne les rôles dans des comédies à succès avec les plus grands noms de l’industrie du cinéma : “Mon pire cauchemar”, en 2011, avec Benoît Poelvoorde et Isabelle Huppert, “Cookie” avec Alice Taglioni. La comédienne continue son ascension.

 

En  2008, alors qu’elle n’a pas la trentaine, elle s’offre un premier rôle  dans “Le siffleur ” de . Puis, tout s’enchaîne. À partir de  2010, elle  tourne en moyenne trois films par an. En 2020, elle était visible dans trois longs métrages : “Benedetta, de Paul Verhoeven , “Police d’Anne Fontaine et  Adieu les cons, d’Albert Dupontel. 

Dès lors, Efira s’installe dans le  Gotha du cinéma franco-belge. Une montée en puissance symbolisée par  des nominations  aux Césars de la meilleure actrice  pour “Victoria”  en 2017 et pour  “Un amour impossible” en 2019.

Comme un symbole de son incroyable persévérance naturelle, elle finit par rempor -ter la récompense de la meilleure actrice au début de l’année en cours, pour son rôle dans “Revoir Paris“.

Dans ce long métrage signé Alice Winocour sur les jours qui ont suivi les attentats de 2015 à Paris, elle est bouleversante dans le rôle de Mia une jeune parsienne incapable de sermonter ses traumatismes.

Lancée comme un bolide,Efira a tourné avec les meilleurs réalisateurs de sa généra -tion et les plus grand (e)s interprètes de la scène française. Benoit Poelvoorde, Isabelle Huppert, Alice Tagliaoni, Gérard Depardieu, François Cluzet, ,-Pierre Niney, Jean Dujardin…

Si elle reconnait avoir a un penchant naturel pour les films romantiques et les comédies dramatiques grand public, la Franco-Belge n’a jamais dédaigné le cinéma d’auteur. La bascule a eu lieu  lorsque Justine Triet  lui confia le rôle principal dans “Victoria“.

Femme forte et rendue encore plus forte par de nombreuses histoires et riches expériences de vie, Virginie Efira  a un pouvoir de séduction et est une personnalité attachante.

 

Celui qui en parle le mieux est Niels Schneider, son compagnon actuel et futur père de son enfant:” L’attraction que j’éprouvais pour elle était tellement forte, a confié récemment l’acteur dans les colonnes du magazine Marie-Claire, que je ne voyais pas comment on aurait pu avoir un autre rapport que celui que j’attendais.
Virginie, c’est une joie de vivre, une pulsion de vie. Elle possède une pensée que je trouve juste, et en même temps elle peut être à la fois tendre, cruelle et mordante. C’est une femme comme il n’y en a pas deux.”

C’est sans aucun doute son côté naturel, sa gouaille mélangée à une forme de timide réserve, sa proximité avec les amoureux du cinéma qui font qu’elle soit devenue une figure incontournable du 7e art en France et même à l’international.

@Fayçal CHEHAT

 

 

 

 

 

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