Véronique Sanson fait clairement parti des artistes  qui ont compté depuis les années 70 et qui comptent encore aujourd’hui dans le paysage  de la musique en particulier et de la culture en général de ce vieux pays aux traditons bien ancrées qu’est la France.

La native de Boulogne-Billancourt dans les Hauts de Seine, qui est en train de gagner la bataille contre un cancer découvert en 2018, et  qu’elle nomme “ce foutu crabe”, ne peut se passer de ses multiples  passions : la chanson, la scène et son fidèle public riche de plusieurs générations.

Voilà pourquoi elle repart dans une longue tournée en France intitulée “Hasta Luego”. Dans une interview au long court, elle fait défiler ses milles et une  aventures, ses nombreux amours, ses bonheurs et ses peines sans oublier de donner son sentiment sur notre monde en ébullition. À lire sans modération dans Le Parisien du week-end.

” Je suis horrifiée par la maltraitance des femmes. On entend pas assez leur détresse. Quand elles vot dans un commissariat pour porter plainte, elles ne sont pas considérées. Je trouve même qu’il ya du mérosi à leur égard”.  Tous ceux qui oppriment et jettent les en prison leurs opposants ! Poutine, bien sûr. Les talibans. Et les dirigeant de l’Arabie saoudite, de l’Egypte, de l’Iran…Je trouve extraordinaire le soulèvement des femmes iraniennes parce qu’elles prennent d’énormes risques. C’est effrayant ce que certains hommes peuvent faire.Il n’y a quasiment que des hommes qui dirigent le monde. Je pense que ça se passerait différemment s’il était gouverné par des femmes. Je crois que nous n’avons pas en nous les gènes de la violence et de l’oppression”. Et le mouvement #MeToo qu’en pense-t-elle ? “ Au début, je trouvais ça bien. puis, il y a eu des dérives. Mais, surtout, cela n’a rien changé à la mentalité des hommes...”

(Extrait d’un entretien paru dans les colonnes du supplément Le Parisien Week-end, supplément du quotidien Le Parisien daté 25 février 2023)