Elle a beau être colombienne d’origine et américaine d’adoption, L’artiste aux multiples talents,  Sofia Vergara, est beaucoup suivie en Espagne. Et les occasions de faire la une  des magazines ibères ne lui manquent pas. Comme en ce début de l’année 2024 où elle est intensément engagée dans la promotion de sa prochaine série Netflix (voir trailer dessous) en six parties, Griselda, dans laquelle elle le joue rôle de la la narcotrafiquante Griselda Blanco.

À 51 ans,la native de Barranquilla doit sa réputation internationale comme animatrice  à la télévision américaine  et à sa présence aissidue  à Modern Family la sitcom qui faisait  fureursur le petit écran entre 2009 et 2020.

Le problème pour elle, c’est que lors des interviews, les  journalistes  masculins  (souvent),  ne manquent pas  à la ramner voire à la réduire à sa plastique exceptionnelle. Comme si sa carrière et ses performances artistiques étaient secondaires. Mais Sofia Vergara ne se démonte jamais. Elle n’est jamais sur la défensive  et sait retouner  le public en sa faveur avec fracas.

«Je suis reconnaissante pour la vie. Ces seins géants et ce corps m’ont ouvert toutes les portes, c’était mon passeport pour le monde à 20 ans, quand j’ai commencé comme mannequin, mais aujourd’hui j’ai 51 ans et j’y suis toujours.Très jeune, depuis le lycée, tous les garçons voulaient être avec moi. Non pas que cela m’ait fait me sentir mieux, mais vous réalisez qu’ils vous traitent différemment. Dès mon plus jeune âge, je connais mes atouts et j’en profite. Mais si vous ne voyez que mes seins, alors le problème devient le vôtre.

« Je n’ai pas peur du risque, je travaille comme personne, j’ai de la personnalité, j’ai toujours été vigilante sur ce qui se passait et je n’ai pas eu peur. Il y a des femmes qui sont plus jolies, plus jeunes, avec plus de seins et un corps plus gros que moi, mais j’y suis toujours parce que j’ai prouvé que je pouvais rester. Je ne fais pas de neurochirurgie, je ne fais que du divertissement, et la pire chose qui puisse m’arriver, c’est qu’on dise que je suis moche ou que cet idiote ne sait pas comment se comporter. Je peux le gérer »

(Propos extraits de l’interview accordée au quotidien espagnol El Pais daté du 15 janvier 2023)