Sarah Ourahmoune (Boxe): Traitée d’ “Arabe de service”, elle jette l’éponge !
Après avoir tant donné à la France sur les rings du monde entier durant de longue années , la vice-championne olympique 2016 de boxe dans la catégorie des 51kg estimait que le te temps était venue pour elle de prendre une plus haute responsabilité (elle était déjà vice-présidente) dans la direction de ce sport qu’elle aime tant.
Elle s’était donc portée candidate à l’élection de la présidence de la Fédération française de boxe (12 décembre) en binôme avec le président sortant Dominique Nato.Hélas, les choses ne se sont passées comme ils devaient normalement se dérouler.
En effet, à à quelques encablures de l’événement électoral, la native de s’est retirée de la bataille sous la forte et nauséabonde pression sortie d’une partie des réseaux sociaux et particulièrement d’un groupe WhatsApp nommé “Coach FFB” qui soutenait une autre candidate, en l’occurence Estelle Mosley, comme l’a révélé une enquête du journal “L’Équipe“. La panoplie de violences habituelles; insultes, racisme, sexisme… a réussi à la faire plier la qolde quadragénaire.
Celle qui avait l’habitude de prendre des coups loyaux sur le ring auxquels elle répondait logiquement et élégamment par d’autres coups loyaux; de perdre quelques fois et de gagner souvent; a estimé que l’objet de ce combat rendu insupportable par de puérils bretteurs anonymes ne valait pas le coup. Sarah Ourahmoune a donc jeté l’éponge. Mots choisis
« J’ai été la cible d’attaques racistes et sexistes : des mots comme “l’Arabe de service”, “femme de ménage de la fédération” ou encore “la chienne de…”, sans compter les messages anony mes d’une violence inouïe et profondément choquante. Je suis scandalisée et profondément attristée. Je découvre avec une douleur sincère que mon sport, celui que j’ai tant aimé, traverse une période de souffrance qui va au-delà des simples rivalités.
“Notre société est en souffrance, et je suis inquiète pour nous tous. Ma décision de me retirer me coûte énormément, car elle semble en contradiction avec tout ce que je défends au quotidien: le courage, la résilience, la capacité à se battre dans des milieux hostiles,la capacité à se battre dans des milieux hostiles, à repousser les limites du possible, et à défendre l’égalité, la diversité, la mixité.
Pourtant, aujourd’hui, je pense que mon temps, mon énergie et mes valeurs trouveront un meilleur écho ailleurs. Merci à Dominique Nato, qui a accepté l’idée d’une coprésidence paritaire. Mais, visiblement, c’était peut-être un peu trop tôt pour mon sport. »
(Extraits du communiqué de Sarah Ourahmoune repris le 12 novembre 2024 par une grande partie des médias français)
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