Sandrine Kiberlain :  » Le tourbillon qu’était Sarah Bernhardt ! »

L’artiste française  multicartes, Sandrine Kiberlain, chanteuse, actrice, réalisatrice, sera à l’affiche mercredi 18 décembre dans un magnifique  et très attendu biopic consacré à l’immense et extravagante  interprète Sarah Bernhardt qui avait illuminé la fin du 19e siècle à tel  point qu’un autre géant de la litterature hexagonale, Jean Cocteau, inventa pour elle le qualificatif  de « Monstre  sacré« .

La native de Paris, 56 ans, est entrée dans peau du personnage du film signé Guillaume Nicloux  avec une justesse, une élégance et une passion qui rendent  le plus beau des hommages à la grande Sarah, l’amie des hérauts de la culture française  dans les années finissantes du 19e siècle à l!image de Emile  Zola,  Victor Hugo, Jules Renard, Edmond Rostand etc.

Il faut dire qu’avec  79 longs métrages à son compteur. la Kiberlain a de la bouteille comme actrice. Dont quelques pépites sous la direction de réalisateurs de haut vol. Nous pensons à « Un héros très discret ( Jacques Audiard, 2004), « Le Septième ciel » (Benoît Jacquot, 2006), « Polisse » ( Maiwenn, 2010), « 9 mois Ferme » (Jacques Dupontel, 2014) qui connut un énorme succès populaire et lui valut  la haute considération de ses pair(es) en remportant haut la main Le César de la meilleure actrice. Et tant que chanteuse, elle a fait des débuts tonitruants en 2005 en vendant plus de 100 000 albums de « Manquait plus que ça« .

«  Je ne savais rien d’elle quand j’étais enfant.Rien, en dehors du fait que ma grand-mère la situait tout en haut, comme une référence de succès. Même au conservatoi- re, j’étais très inculte en ce qui la concernait. Je la réduisais à une grande tragédienne. Je ne savais pas du tout la femme qu’elle était : ses engagement contre la peine de mort et pour Alfred Dreyfus, son humour, son féminisme, sa liberté sur scène et dans la vie, ses multi- ples amants et amantes…

« J’ignorais que les hommes s’évanouissaient en la voyant, que Victor Hugo en était fou, qu’elle faisait des voyages au bout du monde. C’était une femme qui n’avait peur de rien, ni de vivre avec des ani- maux sauvages ni de se faire amputer de la jambe en n’étant anesthésiée que par un peuh d’éther. C’est ce que montre le film : le tourbillon qu’elle était. »

( Propos extraits de l’entretien paru dans les colonnes du quotidien français Le Parisien daté du 17 décembre 2024)

 

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