PilarLópez de Ayala, »Juana la Loca » is back !
Pilar López de Ayala est une actrice entrée dans la cinquantaine qui avait fait vibrer l’Espagne dès son arrivée – très jeune – dans les riches aracanes du cinéma ibère. Longtemps très populaire, elle sembla pourtant rentrer dans le rang et faie moins l’actualité. Son dernier triomphe, elle l’a connu en 2010 dans le long métrage « L’étrange cas d’Angéleica » » sous la direction du maître incontesté du cinéma portugais, Manuel de Oliveira, alors âgé de 101 ans.
À l’époque tout le monde y a vu ue sorte de passage de témoin entre un géant en partance et une jeunesse triomphante. Fausse piste inexplicable pour l’actrice qui, par la suite, n’entendit presque plus le téléphone sonner, alors qu’elle avait à peine 35 ans.
Si le téléphone s’était mis aux abonnés absents, la comédienne douée, celle qui s’était vue affubler du surnom » Juana la Loca« (1) avait préféré vivre un exil profitable à Los Angeles pour s’enrichir intellectuellement et multiplier les formations.Loin des projecteurs, loin des coeurs ? Peut-être, mais à son retour dans son home sweet home, elle a avoué qu’elle n’a jamais craint le sentiment de « oubli, car l’oubli fait partie de la vie ». Une façon de voir l’histoire digne de la native de celle qui est connue pour être une descendante directe de Cristophe Colomb.
Jusqu’à ce dernier film « La chambre du sultan » signé Javier Rebollo en salles cet automne. Elle qui a connu la popularité, celle consruite sur la reonnaissance du talent par un public connaisseur, des pair(e)s, le travail bien fait, la créativité et la belle ouvrage est formelle. Elle ne compte pas plonger dans celle qui s’appuie aujourd’hui souvent sur l’enfer des réseaux sociaux. C’est donc oui pour le bon cholestérol et non au cholestérol tueur.
Sur la question de la popularité, son idée est clair. Elle a aimé succès d’avant la « traversée du désert » mais elle n’en était pas devenue addict. Elle l’a accepté comme un cadeau du ciel et une reconnaissance de la qualité de son travail : «J’ai été très tôt en contact avec la popularité, a-t-elle confié au journal El Mundo , j’ai appris à gérer la célébrité dès mon premier emploi. Au début ça a été un choc car je suis très timide, je l’ai toujours été. Et je le suis toujours. J’ai donc dû apprendre à vivre avec ce conflit entre timidité et popularité. Ce n’est pas facile à digérer. Mais contrairement à ce que l’on pourrait penser, connaître la reconnaissance dès son premier rôle vous fait rapidement l’intégrer comme quelque chose de naturel dans votre métier. Pour moi, être populaire n’a été ni un traumatisme ni un grand plaisir, c’est simplement arrivé et je l’ai accepté sans renoncer à être qui j’ai toujours été. Je m’y sentais privilégiée. »
Cependant, si la retraite outre atlantique a ouvert les yeux à Pilar López de Ayala, elle sait qu’en trois ou quatre lustres le monde a beaucoup changé et pas forcément en bien. Avec le développement phénoménal des réseaux sociaux et les excès en tous genres qui les caractérisent, l’actrice est sur ses gardes et dit qu’elle ne veut pas de la popularité qu’ils sont censés offrir: » Je ne peux pas imaginer commencer dans ce monde avec cette pression supplémentaire (ndlr, celle des réseaus sociaux) qui n’a rien à voir avec le métier, a-t-elle ajouté dans le même entretien accordé au grand quotidien madrilène, non, je n’ai aucun type de relation avec les réseaux sociaux. Ils m’inspirent beaucoup de méfiance. Ils me semblent être des acteurs. Je pense que seuls les pires sont attirés par les réseaux : les haineux en tout genre, les gens qui paient leurs frustrations en donnant naissance au monde, les menteurs qui n’hésitent pas à faire du mal et à couler le prestige pour une seconde d’attention… Autanr dire que c’est tout le contraire de ce que je suis et ce que je souhaite »
.Même si son absence s’est prolongée, le public n’oublie pas l’inoubliable Juana I de Castilla dans Juana la Loca, un rôle qui lui a valu un Goya et la Coquille d’Argent au Festival de Saint-Sébastien en 2001. De plus, López de Ayala a été fait partie de titres notables tels que *Obaba* (2005), Alatriste (2006) et Les 13 Roses (2013). Son dernier travail en Espagne a eu lieu dans Rumbos (2016), tandis qu’en Italie il a participé à Agadah (2017). @mundiario
(1) Surnon inspiré son rôle principal du film « Juana la Loca« . Elle y incarnait la reine Juan I de Castilla. Une performance exceptionnelle qui lui a valu en 2001 un Goya – « l’Oscar espagnol – et la Coquille d’Argent au Festival de Saint-Sébastien. Un long métrage adapté d’une pièce de théâtre dramatique mise en scène par Pepe Cibrián.
@Fayçal CHEHAT
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