Madres paralelasest le dernier film de Pedro Almodovar dans lequel la toujours pétulante Penélope Cruz occupe la tête d’affiche en jouant le rôle d”une femme d’âge mûr qui s’apprête à accoucher après être tombée enceinte par accident. Un coup du destin qu’elle accueille avec joie. À l’hôpital, elle fait connaissance d’une adolecente qui vit une histoire identique mais qui appréhende très mal l’événement à venir. La rencontre des deux femmes est lumineuse.
Enthousiaste, comme elle sait toujours l’être, l’actrice castillane lance un grand merci au réalisateur – avec lequel elle avait déjà tourné six films – de lui avoir offert la possibilité d’incarner une si belle histoire : « C’était un moment précieux car trente ans après Jambon Jambon, le film de Bigas Luna, où Javier et moi, jeunes acteurs, avions été éblouis par la présence de Jack Lemmon, nous revenions mariés et on me célébrait pour un film de Pedro, cet homme que je bénis de m’imaginer sans cesse dans de nouveaux costumes. Cela m’a permis de rendre hommage à toutes les mères qui m’ont inspirée : la mienne, ses amies ou ma belle-mère, une force de la nature disparue l’hiver dernier (…). En tant qu’interprète, on utilise des ressources qui nous permettent de jouer des mères sans l’être, mais je dois avouer que la scène d’accouchement a fait remonter en moi des émotions très fortes. Vous avez beau être dans la peau d’un personnage, votre corps entier vous rappelle quel effet cela fait de donner la vie”.
Par ailleurs, la native d’Alcobendas s’attend à vivre une année 2022 riche en événements. Elle aura en effet un rôle clé successivement dans “The 355,” , un film d’espionnage signé Simon Kinberg (sortie en Europe prévue le 7 janvier), “Competencia oficial”, une comédie dramatique espagnole réalisée par le duo Mariano Cohn et Gastón Duprat et “Immensita”,un drame sous la férule de l’Italienne Emanuele Crialese.
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