Nour Arida, femme arabe de l’année
Nour Arida, mannequin libanaise, créatrice de mode, influenceuse internationale aux 17 millions de followers, a reçu le prix de la femme arabe de l’année décerné par la London Arabia Organisation basée outre Manche. Elle succède à Maggie Gobran, une Copte orthodoxe fondatrice et PDG de l’organisation caritative à but non lucratif Stephen’s Children au Caire, en Égypte.
La native des Etats-Unis, désormais citoyenne du monde, en raison de ses multiples casquettes professionnelles et artistiques, n’a pas boudé son bonheur au moment de la cérémonie de son nouveau sacre au royaume de la notoriété:
» Je suis si reconnaissante!, a-t-elle posté de façon quasi instantanée sur son compte Instagram, je viens de recevoir le prix de la femme arabe de l’année à Londres. Pour moi, ce prix est une nouvelle promesse que je continuerai à prêter ma voix à toutes les femmes subissant une forme quelconque de violence et à faire de mon mieux pour aider à lutter pour leurs droits. »
Il faut dire que celle qui est depuis de nombreuse années l’égérie de nombreusee grandes maisons de mode n’a jamais manqué de soutenir les causes des femmes.
Et la femme libanaise fait évidemment partie de ses préoccupations. Comme elle l’a montré il n’y a pas si longtemps en participant, via un film « Dirty Lundry », à la campa -gne contre la violence subie par les femmes dans son pays natal.
Son engagement pèse plus lourd en raison de sa notoriété internationale véhiculée par les plus grandes marques et sa présence dans les différents réseaux sociaux. Comme l’a si bien expliqué Ghida Anani, la fondatrice de l’association ABAAD commanditaire de l’impressionnante campagne NoShameNoBlame : « Encore une fois, avoir le bon partenaire est la clé. Les victimes de viol au Liban sont priées de garder le silence pour ne pas ternir la réputation de la famille. Devant une telle oppression, nous sommes allés à l’opposé total, en faisant le plus de bruit possible. La portée de Nour Arida est époustouflante, son attachement au sujet a rendu le travail attrayant et son expertise des plateformes de médias sociaux a permis de faire passer le message de la manière la plus audacieuse mais la plus accessible.
De son côté, l’artiste aux multiples talents, âgée de 33 ans, ne manque jamais de s’exprimer sur l’importance de son(ses) engagement (s): « Bien sûr, au Liban, je suis la seule à avoir une communauté aussi internationale, avait confié Nour Arida, dans les colonnes du magazine digital L’Officiel en février 2020, alors m’engager est devenu une évidence…
» J’ai, par exemple, participé récemment à cette “révolution libanaise” car il nous manque certains droits, je dois me servir de ma voix pour faire avancer les choses, et beaucoup de jeunes me suivent. De manière générale, toutes les causes en rapport avec les enfants me touchent. Je me suis engagée avec l’Unicef en faveur des enfants défavorisés, surtout en matière d’éducation car elle est un passeport pour le futur ».
En matière de mode, le dernier fait d’arme de la l’Américano-libanaise, star de la célèbre agence Elite Models Paris, c’est d’être devenue une des plus puissantes porte-drapeaux de la marque Boucheron. Rejoignant dans l’histoire, les égéries telles Kate Winslet ou Laetitia Casta. Excusez du peu !
@Fayçal CHEHAT
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