Nehad Abul Komsan : “La peine est renforcée pour le crime d’excision”

À l’occasion du 8 mars, journée internationale de la femme, les médias égyptiens ont tenté de faire le point sur la situation de ce qu’ils appellent l’autonomisation des femmes au pays des Pharaons. C’est ainsi que le magazine Al-Ahram-Hebdo à donné la parole à Nehad Abul Komsan, avocate de profession et présidente du Centre égyptien pour les droits de la femme.

Après avoir donné quelques chiffres montrant les progrès réalisés, comme l’octroi de la nationalité égyptienne aux enfants nés d’un mariage avec un non Egyptien, le quota  minimal réservé aux femmes de 25 % des sièges des conseils municipaux, la représentation,de 27,4°% des sièges au Conseil des députés et de 13,3°% au Sénat ou la nomination  en 2021 (une pemière) de  50 femmes juges u Conseil d’Etat en 2021, Nehad Abul Komsan a insisté sur les peines de plus en plus sévères réservées au  harcèlement et crime sexuels voire à la pratique de l’excision.

 Vidéo  au contenu didactique consacrée à l’incitation des femmes, notamment les jeunes diplômées  à opter pour le travail lorsqu’elles  le peuvent. Le mariage et la vie de famille  ne sont pas incompatibles selon Me Behad Abul Kosman

Les lois, a-t-elle confié,  sont l’un des mécanismes les plus importants pour protéger les droits des femmes. L’un des amendements les plus importants est celui apporté au code pénal pour inclure le crime du harcèlement sexuel, qui renferme désormais toutes formes de harcèlement verbal ou physique…

L’amendement renforce les peines d’emprisonnement pour atteindre dans certains cas 4 ans et des amendes pouvant aller jusqu’à 300 000 livres égyptiennes. dans les cas les plus graves. La peine a également été renforcée pour le crime d’excision. C’est actuellement de 5 à 7 ans, contre 3 mois à 3 ans dans l’ancienne loi. La peine peut aller jusqu’à 15 ans de travaux forcés si elle entraîne une incapacité permanente ou la mort. Toute personne commettant ce crime peut également être rayée de sa profession pendant 5 ans...”

( Extrait d’un entretien publié par le mafazine Al-Ahram-Hbedo daté du 16 mars 2023)

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