Mostra de Venise : Penélope Cruz, Blanchett…
Il y aura des femmes au balcon à la Mostra de Venise programmée du 31 août au 10 sepembre. La 79e édition du festival itlaien, l’un des plus courus de la planète, est affublé du titre ambitieux de “Fenêtre ouverte sur le monde” par le directeur artstique Alberto Barbera. Pour rappel, Les principaux longs métrages sont projetés au Palais du cinéma, au Lido de Venise.
La somptueuse cité des Doges feradonc la part belle aux femmes.D’ailleurs, la présidence du jury revient à l’une d’entre-elles. En l’occurence l’Américaine Julianne Moore, 61. ans, 77 films au compteur depuis 1990 et de nombreux récompenses en Europe et aux Etats-Unis . Elle sera accompagnée de la réalisatrice et scénariste française Audrey Diwan ainsi que de l’actrice iranienne Leila Hatami,
Rayon actrices, le festival sera illuminé par la présence de l’infatigable Penélope Cruz.La séduisante espagnole, qui avait frappé les esprits en 2021 en remportant le prix de la meilleure actrice de la Mostra pour son rôle affiche dans “Parallel Mothers” de Pedro Almodovar – que nous avons beacoup aimé à Méditerranéennes Magazine – revient cette fois avec “Immensity” qui narre un drame social et familial qui se passe durant la très chaude période de l’Italie des années 70. Elle y est dirigée par le réalisateur transalpin Emanuele Crialese.
Par ailleurs, les cinéphiles seront heureux de retrouver l’icône Cate Blanchett.L’Australienne est attendue pour son rôle de chef d’orchestre dans “Tar”, du réalisateur américain Todd Field, en compagnie de Noémie Merlant et Nina Hoss,
Tout comme sera accueillie avec une bienveillante curiosité Tilda Swinton. La comédienne et artiste britannique incarne “The Eternal Daughter“ dans un long métrage de la réalisatrice Joanna Hogg. On garde pour le dessert le biopic “Blonde” un tantinet romancé et consacré à feue Marilyn Monroe par Andrew Dominik. Le film est bien sûr adapté du livre de l’immense écrivaine américaine Joyce Carol Oates. Vivement septembre !
A noter la sélection dans la section Venise Days, parmi dix films d’auteurs, d’ Al Akhira, la dernière reine, un film algérien de Damien Ounouri et Adila Bendimerad qui narre l’histoire de la Reine Zaphira, épouse du roi d’Alger, Salim Toumi, qui faisait face au plus redoutable des corsaires du XVIe siècle, Baba Aroudj.
@Chehat Fayçal
LES DEUX PRINCIPAUX PROGRAMMES
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- Il Signore delle formiche, de Gianni Amelio
- The Whale de Darren Aronofsky
- White Noise de Noah Baumbach
- L’immensita d’Emanuele Crialese
- Saint Omer d’Alice Diop (France)
- Blonde d’Andrew Dominik
- Tar de Todd Field
- Love Life de Koji Fukada
- Athena de Romain Gavras
- Bones and All de Luca Guadagnino
- The Eternal Daughter de Joanna Hogg
- Bardo, falsa cronica de unas cuantas verdades d’Alejandro Iñárritu
- Shab Dakhelli, Divar (Beyond the Wall) de Vahid Jalilvand
- The Banshees of Inisherin de Martin McDonag
- Argentina, 1985 de Santiago Mitre
- Chiara de Susanna Nicchiarelli
- Monica d‘Andrea Pallaoro
- Khers nist (No bears) de Jafar Panahi
- All the beauty and the Bloodshed de Laura Poitras
- Un couple de Frederick Wiseman (coproduction française)
- The Son de Florian Zelle
- Les miens de Roschdy Zem (France)
- Les enfants des autres de Rebecca Zlotowski (France)
- The Hangun Sun de Francesco Carrozzini
- Quand les vagues se retirent (Kapag wala nang mga alon) de Lav Diaz
- Living d’Oliver Hermanus
- Dead for a Dollar de Walter Hill
- Köne taevast (Call of God) de KIM Ki-duk
- Dreamin’Wild de Bill Polhad
- Master Gardener de Paul Schrader
- Siccità de Paolo Virzì
- Pearl de Ti West
- Don’t worry darling d’Olivia Wilde
En bleu les films réalisées par des femmes
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