La voix et les textes de l’immense chanteuse Edith Piaf sont connus et très appréciés  dans le monde entier depuis une soixantaine d’années. À tel point que de nombreuses interprètes ont été inspirées par la Môme de Paris. Certaines ont toujours aimé lui rendre hommage de façon très concrète. Et le Liban, pays francophone, et terre ouverte  à toutes les cultures, n’est pas en reste.

Voilà pourquoi, la chanteuse Manel Mallat,  capable de chanter et d’écrire en arabe, en anglais et en françai, qui se passionne depuis sa plus tendre enfance pour le répertoire de l’autrice de la célèbre chanson «  Non, je ne regertte rien« , s’est engagée a donner deux grands concerts-spectacles intitulés « Mon hymne à Piaf  » les 7 et 8 février au Casino du Liban (Beyrouth).

Cette ouverture d’esprit,  cette pluralité des émotions et des inspirations, l’artiste qui incarne bien le Levant, la revendique et l’expose avec ses propres mots:  »  Je ne me vois pas confinée à un seul genre, a-t-elle confié il a quelques jours au magazine digital icibeyrouth.com, Étant franco-libanaise, née en Tunisie et d’origine italienne, j’ai été exposée à de nombreuses influences qui se répercutent naturellement dans ma musique. J’adopte un style mélangeant les genres, fusionnant des éléments arabes et internationaux pour réunir deux mondes de manière authentique, fidèle à ce que je suis. Toutes ces influences – mes racines, mes expériences et mes passions – se réunissent pour former ma signature musicale. Je suis tout cela, et tout cela est moi.

Il y a diuze ans (2012) la victoire de Manel Mallat aux « ArabsGotTalent (MBC Group)

Au sujet de la  belle initiative  des 7 et 8 février, la native de Carthage (37 ans)  demande qu’on ne s’y méprenne pas : «  Cela dit, je ne cherche pas à l’incarner. Ce n’est pas une imitation, mais une interprétation personnelle – mon propre hymne à Piaf ». Un hymne scénarisé cinématographiqument par un créateur avec lequel elle a déjà partagé plusieurs expériences professionnelles, en l’occurence  le metteur en scène Kristian Abouanni 

Son dernier mot avant l’événement

«  Mon initiative n’est pas qu’un concert de  plus.  Elle célèbre l’héritage d’Édith Piaf à travers ses chansons les plus emblématiques. Le répertoire a été minutieusement choisi pour refléter son parcours avec ses triomphes, ses luttes et l’immense passion qui ont fait d’elle une icône. Je serai accompagnée d’un orchestre live de 20 musiciens, dirigé par le compositeur Danny Bou Maroun, qui a revisité ses classiques avec une touche cinématographique, leur apportant une modernité. Nous serons accompagnés par des invités spéciaux : le chanteur Mike Massy, la talentueuse Léa Chahine (danseuse et chorégraphe), ainsi que les danseurs Roy Azar et Tony Sawaya, pour rendre la soirée encore plus magique…

« Ce concert va au-delà de la musique. Sous la direction de Kristian Abouanni, nous intégrons des projections cinématographiques, des éclairages immersifs et des archives rares pour plonger le public dans l’univers de Piaf. C’est un voyage intime et émotionnel qui relie son époque à la nôtre, dans une approche à la fois nostalgique et contemporaine. À travers ce concert, je souhaite honorer l’esprit intemporel de Piaf et offrir un hommage sincère qui résonne aussi bien pour ceux qui connaissent et aiment sa musique que pour ceux qui la découvrent pour la première fois… »

(Propos extraits de l’entretien accordé au quotidien libanais « L’Orient le Jour  » paru le 5 février 2025)