Léa Seydoux: “Je ne suis pas d’utilité publique, mais…”

À 36 ans et des poussières de jours, l’actrice Léa Seydoux est dans le plateau haut de sa carrière. Mais un plateau qui a des chances de se prolonger dans le temps. Tant la native de est douée et multicartes. Celle qui est la quatrième comédienne  française a occuper le rôle d’une Bond Girl dans  deux  opus, “Spectre” en 2015  et “Attendre pour mourir”en 2021,  est depuis quelques jours à l’affiche du long métrage ” Tromperie” du réalisateur d’Arnaud Desplechin, inspiré du roman de l’Américain Philip Roth. Un film où tous les rôles féminins sont valorisés.

Je ne suis ni médecin ni chercheur, donc je ne suis pas d’utilité publique. mais mon métier est nécessaire. On a besoin de cinéma, de fictions pour accepter le réel. On a besoin de distance, de décalage, on ne peut pas vivre en permanence  dans la brutalité du monde. Le cinéma, l’art en général, est ce qui permet de s’en échapper.Enfin, moi, j’en ai besoin. Et je fais aussi du cinéma pour toucher les gens, les faire voyager.Et, oui, j’ai envie de faire rêver, même quand je tourne dans “Roubaix, une lumière”, un film à dimension sociale. Dans ce genre de projet, j’ai l’impression d’aider les autres à s’exprimer”.  (Extrait de l’entretien accordé à l’hebdomadaire français “Le Journal du dimanche’ du 26 décembre 2021)

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