Justine Triet: “Le langage est au centre de mes films”

Quatre mois après le riomphe  de son film “Anatomie d’une chûte ” au Festival de Cannes, la réalisatrice  française Justine Triet  est toujours dans l’actualité. Et cela ne risque pas de changer à court terme surout après la publication  du chiffre de la fréquentation des spectateurs  une semaine seulement après sa sorte en salle (Le 23 août). Ils ont été 346 499 spectateurs à se déplacer dans les salles obscures en France. Exceptionnel. Un record pour une palme d’or depuis 2008 et le long métrage “Entre les murs”de Laurent Cantet qui

Images de la remise de la palme d’or à Cannes pour”Anatomie d’une chute “  

Son enquête aussi prenante que passionnnante a multiplié les  demandes d’interviews car les médias adorent ses belles analyses, de Justine Triet  son côté cash ainsi que ses engagements sur des thèmes qui dérangent.  Dans un entretien  diffusé à Radio France, elle évoque l’importance qu’elle donne au langage  et au vécu de l’histoire par le spectateur.

Le langage est au centre de mes films, de plus en plus avec l’idée qu’il y a le langage de la pulsion, mais aussi le langage qui va nous aider à organiser cette pulsion, essayer de la comprendre et de la déchiffrer. Souvent dans mes films, les scènes sont vécues, mais sont aussi expliquées, revisitées. On se rend compte que les personnages qui ont vécu la même situation n’ont pas du tout la même sensation de ce qu’ils ont vécu et je pense que ça vient chez moi d’une immense peur que l’histoire soit réécrite autrement que comment elle a été vécue. L’idée du récit me fascine, comment chaque être qui vit une situation va finalement s’en emparer et la traduire autrement dans son cerveau.

(Extrait d’un entretien accordé à la fin du mois d’août  à l’émission “Affaires Culturelles’ de Radio France)

Commentaires

Soyez le premier à commenter cet article ...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Revenir au TOP