La compositrice et pianiste franco-mauritanienne Leïla Olivesi, 43 ans,a reçu  ce weekend à Paris le Prix Django-Reinhardt de l’Académie du Jazz qui récompense depuis 70 ans  le (ou la) musicien (ne) qui a marqué les esprits lors de l’année qui se termine.

A noter que cinquante des  soixante  membres de l’Académie  composée de journalistes, écrivains, photographes, musicologues, programmateurs, animateurs, patrons de clubs.ont participé au vote.

La native de Moulin d’Andé, Normandie, est seulement la sixième femme à recevoir ce trophée.Un sacre qui  bien sûr ravi celle qui a sorti son sixième disque, “Astral”, en novembre 2022. Un bonheur qu’elle a su exprimer après la cérémone :   “Cela fait vraiment plaisir de sentir que cette passion pour les compositions, pour la musique, pour monter tout un groupe et raconter une histoire musicale, est partagée par l’Académie. Tout ce travail qu’on fait tous les jours en étant musicien prend un sens encore plus important et me donne envie d’aller plus loin”.

Il faut rappeler que Leïla Olivesi avait remporté en 2013 le  concours international Essentially Ellington de composition pour big band. Très précoce sur scène, la compositrice, brillante interprète  et cheffe d’orchestre avait fait ses débuts à 13 ans au sein de  la troupe des P’tits Loups du jazz.

Leïla a également décroché bien des récompenses en quelques lustres de carrière :   Tremplin Jazz à Montmartre, Trophées du Sunside, Tremplin Jazz Ile de France, La Défense, Jazz Primeur de Culture France, prix Sacem, coup de cœur de l’Académie Charles Cros etc.

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