Francesca Tolino, initiatrice en Italie du mouvement "Libera di arbotive"

Italie : Les raisons de la baisse des IVG

Entre 2010 et 2020, les Interruptions volontaires de grossesse  (IVG)  pratiqué en Italie ont baissé de 41%. Une chute drastique qui a deux explications. La première, positive, s’explique par les progrès constants de la de prévention et l’accès facilité aux moyens de la contraception.

La deuxième, plus inquiétante s’explique par la forte réduction des possibilités pour une femme qui veut avorter de trouver la disponibilité de plus en plus réduite d’un personnel de santé qui accepte de  pratiquer cette intervention.

En effet, selon les derniers chiffres publiés par les médias transalpins, sept médecins sur dix refusent de pratiquer les IVG, au nom de la religion ou de l’éthique. Pis, dans au moins une quinzaine d’hôpitaux sur le territoire national, ce refus  cela concerne l’ensemble des soignants, ce qui est pourtant interdit par la loi de 1978 qui encadre l’avortement et l’objection de conscience.

Les femmes les plus à l’aise financièrement sont contraintes d’aller dans d’autres pays européens, tels que l’Angleterre ou l’Espagne. pour faire interrompre leur grossesse.  Cette situation dégradée dont a été victime  Francesca Tolino  (voir photo) en 2019  a poussé cette romaine à lancer en 2021  le  mouvement « Libera di abortire » (Libre  d’avorter) qui a fat tache d’huile  dans le pays.

@Mediterranéennes

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