C’est une belle aventure qu’a vécue la golfeuse  Inès Laklalech en remportant  le 32e Ladies Open de France   sur le magnifique parcours de Golf Barrière Deauville. un des parcours les plus réputés comptant pour  le Ladies European Tour.

La native de Casablanca à devancé l’Anglaise Meghan MacLaren, après barrage, puisque les deux championnes avaient terminé sur une égalite parfaite (-14) alors que l’Indienne iksha Dagar a complété le podium. Pour sa part, la Française Céline Boutier, détentrice du trophée et grande faovrite avant le coup d’envoi, a dû se contenter de la 6e place.

Ce premier succès  est habillé de panache; En effet, la Marocaine a imposé son jeu et son rythme dans des conditions dantesques avec de la pluie, du vent et une température frisquette. Cela ne l’a pas empêché  de réaliser  huit birdies au total.

La sociétaire du Royal Golf d’Anfa à Casablanca  devient ainsi la première joueuse marocaine, nord africaine et arabe à atteindre ce niveau et a accéder un tel classement.

À  l’issue de cette performance, celle qui est considérée comme la Rookie des compétitions européennes – elle a seulement 24 ans – n’a pas boudé son bonheur devant les micros tendus : “C’est incroyable. Je suis surprise parce que la dernière fois que j’étais en lice dans un grand tournoi, c’était en Suède à l’Open de Skafto, je l’ai perdu au cours des derniers trous. J’étais, je m’en souviens, trop tendue physiquement et nerveusement. Cette fois, j’ai été surprise  de la façon dont je me suis sentie si bien physiquement.  Je ne contrôlais rien. Et j’étais  convaincue que l’expérience passée en Suède allait m’aider. Et ça l’a fait! J’ai juste joué mon jeu,  très bien joué. Cela me rend tellement heureuse“.

Inès avait d’ailleurs  annoncé son attaque dès le vendredi soir à la sortie d’une première journée moyennement réussie: ” J’ai démarré difficilement avec trois bogeys à l’aller” a-t-elle confié en zone mixte sous forme de bilan. Avant d’évoquer un début de retournemenr : ” Je n’étais pas à l’aise au practice, ni au début de la partie. Je suis restée patiente et soudain les putts se sont mis à tomber. Hier c’était la première fois que j’étais en tête et là je suis seule en tête. Mais demain, il y a encore beaucoup de golf à jouer. Mais c’est sympa !».Un discours de joueuse sûre de ses forces du moment.

Après cette première historique, Ines n’a pas l’intention d’en rester là. Cette joueuse de poche, à la fois tonique et patiente, compte bien aller cherher le succès de l’autre côté de l’Atlantique. Car c’est aussi aux Etats-Unis que se trouvent les rendez-vous médiatisés et décisifs pour une carrrière de haut niveau

Il faut souligner  que le Maroc est  sans doute avec l’Afrique du Sudle pays  africain où le golf est le plus développé. Le Royaume  dispose de nombreux parcours remarquables  qui lui permettent d’organiser des tournois internationaux de haut niveau. A l’image du très couru Trophée Hassan II.

Tout cela est chapeauté par une puissante fédération royale qui est d’un grand soutien aux joueurs et joueuses disposant d’un vrai potentiel. Ce qu’avait  confirmé Inès Laklalech  eu début de l’année quand elle a gagné haut la main  sa carte d’accès au Ladies European Tour (LET) et son calendrier riche de  31 tournois à travers le monde  : La  Fédération m’aide d’un point de vue financier et logistique, avait elle confié au quotidien national Le Matin,  elle est très présente  je lui suis très reconnaissante. Une saison de golf coûte très cher avec les déplacements, les voyages, les coachs… Elle est présente avec tous les golfeurs qui performent. Elle a une vision pour mettre le maximum de joueurs sur les circuits internationaux. Et dès qu’il y a un joueur qui performe, elle est là pour le soutenir. On a de la chance d’avoir une fédération aussi présente”. Qui peut dire que tavail et sacrifices ne paient pas ?

@Fayçal CHEHAT