Hiba Tawaji, retour gagnant avec “Baad Sneen”
La chanteuse libanaise Hiba Tawaji revient dans l’actualité par la grande porte en présentant son cinquième album* intitulé “Baad Sneen“qui se traduit par “Après quelques années”en français et “After years” en anglais. L’opus a été réalisé dans trois pays: Italie, France et Etats-Unis.
“Baad Snen”comprend les treize morceaux suivants concoctés sous la direction du producteur Oussama Rabhani 1. “Que Sera Sera (Loi Nebka Sawa)” [feat. Luis Fonsi] ; 2. “Baad Sneen”; 3. “Habbi Khalas”
4. “Aa Bali”; 5. “Rajihon Men Ramadihi”; 6. “Salamat Ya Hawa”; 7. “Khabberni L’Ossa”
8. “Bhebak La Akher Yom (La Chanson Des Vieux Amants)” [feat. Ibrahim Malouf], 9. “Dallak Haddi”
10. “Al-Oula”; 11. “Sar Ahla El Kawn”; 12. « Zaman ».13. “Ossit Hob“.
Une création marquante pour la déjà très solide carrière musicale de la native de Beyrouth.Et dont elle a parlé et évoqué la génèse avec des mots bien choisis dans les médias dès sa sortie mondiale :” En 2020, j’ai commencé à travailler sur l’album et ce fut une année très spéciale pour moi. Je me suis mariée et j’ai découvert plus tard que j’étais enceinte de mon premier bébé…
“Nous sommes maintenant en 2023, et je sors cette oeuvre en tant que mère de deux beaux enfants ! C’est pourquoi cet album est un symbole de l’autonomisation des femmes. Je voulais que Baad Sneen soit relatable et couvre les émotions que nous vivons et traversons; l’amour, la foi, la séparation, la nostalgie, la détresse et l’espoir...”
Sur le plan artistique,Hiba Tawaji avait déjà frappé les esprits à l’automne 2022 lorsqu’elle a sorti le somptueux single Que Sera Sera (Law Nebka Sawa) en duo avec le très réputé chanteur portoricain, Luis Fonsi.
Un titre qui fit un malheur et répondait à une envie ancienne de la chanteuse de montrer que le mariage des paroles et des sons arabes et latins pouvait toucher profondément plusieurs publics :«J’ai travaillé sur la chanson il y a quelques années, avait confié la native de Beyrouth dans les colonnes du magazine digital américain Billboard, je ne l’avais pas oubliée. J’attendais le bon moment, et le bon artiste pour incarner ce monde arabo-latin. Fonsi était l’exemple parfait qui me venait à l’esprit. Fonsi a écrit ses propres paroles, et elles se sont magnifiquement mêlées avec l’arabe. La chanson est nostalgique, mélodique, rythmée et mélange les cultures latino et arabe».
A noter que la trentenaire libanaise avait épousé en septembre 2020 – dans une discrétion relative dans le milieu du showbiz – le trompettiste franco-libanais mondialement connu, Ibrahim Maalouf. Un artiste dont elle avait croisé le chemin cinq ans plus tôt dans l’émission The Voice où elle avait été éliminée en demi-finale.
@Fayçal CHEHAT
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