Helena Palau: “Voyager a changé ma vie”

Helena Palau, jeune Espagnole de 25 ans,  est  revenue de loin. À la fois au sens propre et figuré.  Victime en 2018 de  harcèlements violents  sur les réseaux sociaux pour une raison qui  ne la concernait qu’ indirectement pourtant –  la participation chahutée de son compagnon de l’époque à une émission de téléralité très courue –  elle est entrée  dans un état de grande détresse. Avec des conséquences  en cascade : dépression, panique, aneroxie et bien d’autres maux de notre temps.

Jusqu’a ce qu’elle décide, comme elle aime à le répéter, de se reprendre en main. Notamment  en se consccrant à son travail et surtout en se lancant dans l’aventure grâce aux voyages et la la pratique de la photographie, ses deux  garndes passions.

Des voyages débridés, sans moyens, avec pour objectif de les vivre à fond, en allant à la rencontre des autres.  Voyages  dont elle partage  les photos en direct sur Instagram. Un succès grandissant. En mois de deux ans, son compte a convaincu  65 000 personnes. Ce qui  lui a permis de retrouver sa santé mentale et physique et surtout de partager cette expérience humaine  positive avec les autres. Son compte a aujourd’hui  le soutien financier de groupes tels que Mapfre, LG Spain, 51Trips et L’Oréal.  Une reconstruction  symbolisée par la publication  d’un livre émouvant sous le titre original  ” Supongamos que viajo sola aux éditions Arpa * “.  Pour elle, les voyages aux quatre coins de la planète, avec  en plus un souci écologique  responsable pointu,  ont  été le salut. Elle en parle avec des mots bien choisis.

  • Supposons que je voyage seule”, aux éditions Harpe, décembre 2022

” Oui, voyager peut guérir, sans aucun doute. Ce n’est peut-être pas la solution pour tout le monde, car ce qui est compliqué avec la santé mentale, c’est qu’on ne guérit pas en donnant un ibuprofène à tout le monde, Chacun a besoin de sa propre thérapie. Mais ça m’a guéri. Ça m’a donné plus de recul, ça m’a fait sortir de ma zone de confort, ça m’a fait me faire face, ça m’a fait m’écouter, ça m’a ouvert les yeux sur d’autres mondes, sur d’autres problèmes, sur le fait de ne pas me sentir si important et d’arrêter de penser que le monde était contre moi, il m’a appris à relativiser, à arrêter de penser à moi et à penser aux autres, aux gens que je rencontrais. Et tout cela aide à guérir”.

” Lorsque vous partez en voyage, vous portez généralement une valise de vêtements et une autre de préjugés, de peurs et de stéréotypes. Et quand tu reviens tu le fais avec une valise pleine de vêtements sales et l’autre pleine d’idées complètement changées. Mais il ne s’agit pas seulement d’apprendre, mais d’être capable d’appliquer tout ce que vous avez appris lorsque vous rentrez chez vous et d’être une meilleure personne. Voyager a fait de moi une meilleure personne, une meilleure femme, cela m’a permis de mieux communiquer avec les gens autour de moi. Cela a fait de moi une personne plus riche, plus consciente que je ne suis pas seule au monde, qu’il y a beaucoup, beaucoup de réalités, que le monde est très complexe et que j’ai beaucoup de privilèges, j’en suis consciente. La façon de compenser un peu les privilèges que j’ai, c’est d’essayer de transmettre tout ce savoir que j’ai acquis, de le démocratiser à travers les réseaux et le livre. Avec humilité et sans aucune sorte de supériorité, car je ne suis expert en rien”.      Extrait d’un entretien paru dans les colonnes du quotidien espagnol El Mundo du 1er janvier 2022) 

L’empathie des femmes pour la femme voyageuse  solitaire                                                                                                                                      «Être une femme et voyager seule aujourd’hui est une expérience essentielle. Qui peut  “‘inquiéter ou fasciner”. «Être une jeune femme blanche de Barcelone n’est pas la même chose que voyager  d’un autre endroit, c’est un privilège. Être une femme est un facteur qui nous complique les choses sur bien des points, mais cette « impuissance » a des avantages.  Parfois, en voyageant, je me suis sentie très appréciée en tant que femme, surtout par d’autres femmes. Eles vous voient seule et font preuve d’empathie, ils vous protègent. Dans les pires situations que j’ai vécues en voyage, il n’y avait pas de femmes impliquées. Ou ce n’était la faite à personne ou c’étaient des hommes  les responsables“.

Extrait d’un entretien paru dans les colonnes au magazine digital “lavozdegalicia.es” du  23  novembre 2021) 

Son livre  : “Supposons que je voyage seule”, aux éditions Harpe, décembre 2022

Son compte : Instagram@helenavisuals

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