EMANUELA MULÈ «J’aime explorer tous les domaines et tous les genres »

 Emanuela Mulè est bien dans la veine des artistes italiennes solaires et talentueuses. La native de Palerme, attachée corps et âme à sa Sicile, terre volcanique et inspirante, est multicartes. Comédienne de théâtre, actrice du petit et grand écran, animatrice radio, poétesse à ses heures épanouies, scénariste, directrice artistique… Et puis, arme absolue au service d’une créativité débordante, une voix exceptionnelle décrite ainsi, et à juste titre, par l’agence qui gère sa carrière : « Chaleureuse, sensuelle, profonde, enveloppante, résonnante, énergique, fraîche, polyvalente ». Propos d’une femme authentique aux ressources encore insoupçonnées.  

 

 

 

Méditerranéennes. Dans « Il Traditore », le film consacré en 2019 au redoutable et célèbre  mafieux   Tommasso Buscetta réalisé par le talentueux et expérimenté Marco Bellochio, vous avez interprété  le rôle de la  soeur du repenti. C’est votre expérience la plus marquante ? 

 Emaunela Mulè. A vrai dire, je me souviens avec beaucoup plus de chaleur et de gratitude du rôle de Cristina, co-star dans “La baronne de Carini” de Umberto Marino, fiction réalisée pour  la Rai 1. C’était une expérience qui m’a beaucoup apporté notamment en termes de visibilité. De plus, l’histoire de la baronne m’a toujours fascinée. Elle a des racines dans ma terre bien-aimée. Mais l’élément qui m’a permis de grandir comme artiste, c’était de  jouer le rôle d’un “mauvais” personnage. C’est ce  qui m’a permis d’affiner Moglie Sola », Fuori dal Coro « , Ferragosto », « L’Avvoltoio », « Alla Luce del sole »

Cette catégorie de films est-elle en  développement  en Italie ? 

Ces dernières années en Italie le court métrage a pris de plus en plus d’importance. C’est tellement vrai  que pour les cinéastes indépendants il est devenu un moyen de donner de la voix et de la visibilité à ses propres oeuvres en les partageant avec le grand public du festival aussi bien qu’avec les travailleurs du secteur.De plus, le web permet d’amplifier la promotion des courts métrages.

” Le court métrage donne la visibilité aux jeunes talents”

Si oui, compense-t-elle la baisse de la production du long métrage dans la péninsule ?

Ce sont deux mondes parallèles, avec des mécanismes différents.La production d’un court métrage, bien qu’elle soit toujours une opération accessible  techniquement et artistiquement, est moins exigeante par rapport à celle du long-métrage et  peut également être une rampe de lancement pour réaliser un film. La formule répandue des court métrages permet de donner de la visibilité a de nouveaux cinéastes voire à des réalisateurs plus expérimentés. Elle offre aussi un paramètre d’évaluation des nouvelles façons de “photographier” la réalité. Rappelons que de grands maîtres comme Michelangelo Antonioni hier et Marco Bellocchio aujourd’hui, ont également donné naissance à des produits audiovisuels à court terme pour tester de nouveaux  langages.

Je crois que nous, artistes, en Italie, regardons avec une «aspiration nostalgique» les grands du passé qui ont construit les fondations de notre cinéma et ses divers aspects de mise en scène, d’auteur et d’acteur. Je note également une volonté d’honorer le passé. En donnant la parole aux jeunes créateurs du paysage actuel et en regardant vers l’avenir. Selon moi, les nouveaux moyens disponibles aujourd’hui devraient être encouragés  à émerger par le système.

Dans votre Panthéon personnel,à quel réalisateur ou réalisatrice ferez-vous de la place ?                                                                               Ils sont nombreux. À Ceux du passé d’abord, comme Alfred  Hitchcock, Vittorio De Sica, Roberto Rossellini, Pier Paolo Pasolini, Sergio Leone à ceux qui sont toujours en activité tels Martin Scorcese, Quentin Tarantino, Clint Eastwood, Paolo Sorrentino, Guiseppe Tornatore … mais aussi à des réalisateurs de comédies italiennes  à l’image de Carlo Verdone, Paolo Virzì, Paolo Genovese

Si vous étiez en activité dans les années cinquante ou soixante par quel monstre sacré de Cinecitta auriez vous aimé être dirigée ? 

 Certainement par Pietro Germi, Pier Paolo. Pasolini, Jean-Luc Godard, Luchino Visconti et quelques autres.

Le cinéma italien c’est aussi et surtout des actrices légendaires et des acteurs incandescents.Parlez-nous en ? 

Sofia Loren, Anna Magnani, Monica Vitti, Virna Lisi, Sivana Mangano, Gina Lollobrigida, Bice Valori, Alida Valli, Franca Valeri … sont des actrices qui, avec des icônes telles que Marcello Mastroianni, Alberto Soldi, Vittorio De Sica, Ugo Tognazzi, Vittorio Gassman , Nino Manfredi ont marqué le panorama italien de la télévision et du cinéma.Des femmes et des hommes au charisme fort, des icônes de beauté, de charme et de polyvalence interprétative qui ont également marqué l’ère de la Dolce Vita Dans cette ville de  Rome Via Veneto, où il était possible à un  Fellini  de donner  à un jeune un acteur ou une jeune  actrice l’opportunité d’émerger et d’exprimer son talent. Le système cinématographique agissait alors différemment et visait davantage la recherche de vrais talents.

                                   ” Je suis fascinée par le monde des séries”

Pour les acteurs et actrices, un parcours réussi peut passer  également par les séries qui abondent sur les chaînes de télévision voire les plateformes telles Netflix ou Facebook, par exemple… Etes-vous beaucoup sollicitée dans ce secteur de la création ?

Je suis très fascinée par le monde des “séries” visibles sur les plateformes comme Netflix. Elles nous permettent de parvenir à un grand consensus grâce aussi, je dois l’admettre, à la très haute qualité de production. Pour un artiste, cela peut vraiment constituer le saut qualitatif vers le succès ainsi qu’une étape de formation importante.                                                                                                                                                                                            Même si vous êtes encore jeune, on peut dire que vous êtes une comédienne  à l’ancienne, capable d’actionner toutes les manettes du métier : le cinéma, la télévision, le théâtre, la poésie, le one woman show et même la mise en scène. Il  faut avoir une sacrée santé et surtout une très fertile créativité pour tenir ce rythme…

J’adore, comme actrice et femme qui a confié l’interprétation à son mode préférentiel, explorer tous les domaines et tous les genres, parce que je crois que chaque genre contribue à  mon enrichissement. J’aime beaucoup ce passage du cinéma au théâtre. Et à l’intérieur de chaque zone j’aime aussi “jouer” avec toutes les palettes. De la même façon que j’aime le monde de la voix off. Ce qui me permet de donner une voix à différentes voix, intonations et timbres. C’est même l’une de mes passions. J’ai récemment prêté ma voix à un film audio qui aura une portée nationale et internationale.

Comédienne, tragédienne et même comique: quel est votre habit artistique  préféré ?

Quand à certaines périodes je me concentre sur un genre plutôt que sur un autre, j’avoue que cet autre me manque.Nous sommes des êtres vivants avec tous les genres en nous-mêmes, donc je ressens le besoin d’exprimer ma veine dramatique autant que ma veine comique. C’est sans doute aussi mon ADN sicilien provenant d’une terre caractérisée par de fortes contradictions et des âmes multiples ..

Vous n’êtes pas qu’une artiste interprète. Vous êtes aussi une  auteure très imaginative. Sur votre CV, on voit un bon nombre de créations accompagnées de la mention suivante   : « sur une idée d’Emanuela Mulè… » 

Je ne peux pas me qualifier d’auteur. Je pense que pour être défini comme tel, il faut de la préparation et de l’expérience. Qui sait, avec le temps je pourrais peut-être le devenir. C’est connu, il ne faut jamais dire jamais..Mais pour acquérir une compétence, il faut se préparer, affiner et étudier. C’est vrai, à propos de certains projets j’ai eu l’idée de développer un événement. De donner une voix à un thème à travers une empreinte originale qui a ensuite été merveilleusement développée par Giuseppe Moschella, avec qui je collabore au théâtre et à la réalisation de nos films courts – comme il aime les définir – dont je suis aussi productrice. Sa créativité est incroyable, polyvalente et son expertise en tant qu’auteur et réalisateur, ainsi qu’en tant qu’acteur, est très solide et importante.

En 2016 vous avez même publié un recueil de poésie intitulé « Fuori campo ». Pour clore ce chapitre, ne serait-il  pas plus simple de vous  demandez  de nous dire ce que vous ne savez pas faire ? 

Ah, et vous ne savez pas tout ! J’adore peindre aussi !  Parce que je me retrouve dans une dimension qui m’aide à exprimer mes sentiments et ma façon de voir la réalité .. Que puis-je dire ?  Peut-être en tant qu’artiste, qui vit l’art comme une dimension d’évolution, j’aime explorer la vie  à travers différents canaux. Je crois que nous les artistes faisons de l’art même quand nous faisons la vaisselle !!   L’approche du véritable artiste se retrouve vraiment dans tout ce qu’il fait. Au fil du temps, j’ai appris qu’il est important de s’écouter et d’apprendre à donner du temps et de l’espace à tout ce que vous pouvez aimer faire, même ce que vous pensez ne pas pouvoir faire. L’important est de dépasser vos limites, souvent déterminées par des schémas mentaux. En y réfléchissant, peut-être qu’une chose que je ne ferai jamais c’est de sauter avec un parachute depuis un avion … Oh mon Dieu ! Peut-être que je pourrais travailler dessus ?  Mais je crois vous l’avoir déjà dit: je déteste prononcer le mot “jamais”.

 

 

 

 

 

 

Entre Emannuela Mulè et son compagnon Guiseppe Moschella, il y a une grande complicité sentimentale et intellectuelle 

                                       “Avec Guiseppe Moschella, le partage des expériences nous a enrichis “

On ne peut pas parler de vous sans  évoquer la relation que vous avez avec Giuseppe Moschella, votre complice de scène et votre compagnon dans la vie. Pouvez nous dire des choses sur cette collaboration à l’évidence tellement fructueuse? 

Nous nous sommes rencontrés dans deux plateaux de cinéma fin 2003, puis notre lien sentimental s’est matérialisé en 2004. Au début, il ne nous était pas facile de collaborer et de combiner le chemin de la connaissance personnelle avec celui de l’art, tout en réussissant à respecter les rôles de chacun.Mais après seize ans ensemble, dans la vie et dans l’art, je peux confirmer que nous avons réussi. Partager les deux domaines ensemble nous a vraiment enrichis. Cela a  donné une belle dimension à notre chemin commun. Je ne regrette rien. Et s’il le faut, je referai le même parcours. Le premier plateau qui nous a réunis est celui du film de Beppe Cino “Miracolo a Palermo“, puis “À la lumière du soleil” de Roberto Faenza. De là, petit à petit, notre fréquentation et notre connaissance réciproque nous ont mené à ce lien sentimental. Puis à décider de travailler ensemble.

Mais je n’ai jamais imaginé que  le spectacle que nous avons créé , intitulé “La dinde du harem, un concert de théâtre aphrodisiaque“, allait été le premier d’une longue et variée série de spectacles, parsemée de belles tournées nationales – dont je garde une souvenir chaleureux- en alternance avec la réalisation de projets audiovisuels récompensés à l’international.

 L’exemple de votre couple  me fait penser à un couple  célèbre du cinéma français contemporain. En l’occurence,  Marion Cotillard et Guillaume Canet… En existe-t-il d’autres en Italie? 

 Nous sommes souvent comparés aux couples Mastroianni-Loren (pour leur gentillesse) Alberto Sordi – Monica Vitti et aussi Vianello-Mondaini surtout pour leurs  “querelles” en coulisses, très comiques selon les témoins…

Quels sont les avantages et les inconvénients de cette situation?  On  doit se nourrir réciproquement sans jamais être dans la compétition ? La lassitude peut-elle guetter ?

En vérité, les moments difficiles et les obstacles que comporte la profession servent à grandir et à se renforcer. C’est ma conviction. En les vivant ensemble, au-delà de nos individualités, nous avons formé un «  Nous »  tendu vers la réalisation d’objectifs communs. De plus, nos différentes personnalités ont constitué un facteur important de notre évolution déterminée précisément par la compensatio

 Les artistes ont l’habitude  de se  tourner vers leur moi intérieur”

 Votre environnement  familial est-il pour quelque chose dans cette effervescence intellectuelle  et artistique?

Non, mes parents ne sont pas des artistes. Mais chacun, à sa manière, cultive le talent et la créativité. Mon père, sportif, était un jeune talent national en tant que lanceur de disque, puis, au fil du temps, il a conçu des techniques de cette spécialité  athlétique publiées dans de prestigieux magazines. Ah, j’ai oublié: il écrit toujours de la poésie, lui aussi … Ma mère est un talent en cuisine. Et bien sûr, les deux sont des personnes   hyper sensibles. Je suppose que cela a dû déteindre sur moi.      

Le confinement – particulièrement dur en Italie – vous a permis avec  Guiseppe de produire un court métrage intitulé « Punaises Bugs » pouvez-vous nous en parlez ?

C’est une œuvre que Giuseppe a conçu et tourné lors du confinement. Une période qui nous a tous contraints de puiser dans nos ressources insoupçonnées pour transformer en positif la peur de l’inconnu et du changement.Nous les artistes avons peut-être un avantage. Nous avons l’habitude de nous tourner vers notre moi intérieur. C’est un exercice presque quotidien. Donner une voix à nos peurs et nos espoirs a permis de  donner naissance à « Bugs ».J’ai soutenu l’idée de Giuseppe: je pense que c’est vraiment une manière originale de raconter. Le court métrage a déjà été retenu par certains festivals importants tels ceux de Turin, Lecce et Los Angeles

Après une  première partie de l’année 2020 aussi étrange qu’effrayante  sur tous les plans et pour tout le monde : comment, en tant que femme et en tant qu’artiste, imaginiez-vous l’avenir ?

J’imaginais que j’aurais la capacité de construire mon avenir à travers la conscience et la valeur que je donne de plus en plus à mon présent,  à mon temps et à  ma vie.J’ai l’impression d’avoir affiné un processus de croissance déjà entamé avant le lock-out et cela me conduit à me concentrer davantage sur mes objectifs en tant que femme et actrice.

Ma devise est :  “Je vis dans la possibilité“,  un vers  extrait d’un poème d’Emily Dickinson. Par conséquent, des objectifs clairs et une prise de conscience que tout peut être possible sont la clé qui, je crois, peut me permettre d’atteindre les objectifs que je veux encore explorer.

                                      ” La vraie beauté est celle de la conscience”

Vous êtes une femme d’une beauté authentique. Et pour parler de la beauté, vous avez fait appel à une citation d’Audrey Hepburn qui dit,  je résume :  « La beauté d’une femme doit se sentir dans ses yeux, parce que c’est la porte de son cœur, l’endroit où réside l’amour… »  

Le regard révèle ce que vous êtes.Et ce que vous êtes est déterminé par la correspondance absolue entre ce que vous ressentez, pensez et faites. Lorsque ces trois dimensions sont alignées, votre énergie est vraiment vitale et constructive .. et votre beauté plus évidente  que jamais!

Une de vos compatriotes, célèbre artiste, elle aussi, Monica Belluci, parle de la beauté féminine à sa manière: « La référence positive  à la beauté, dit-elle,  est incontestablement la grand-mère.  Quand j’étais petite, j’adorais mes grands-mères, et je ne pensais pas à l’âge quand je les voyais. Ni à leurs rides. Je pensais à tout ce qu’elles m’apportaient, que même ma mère ne pouvait me donner. Elles avaient un calme, une douceur, une distance par rapport aux choses. Elles représentaient une force. J’ai eu beaucoup de chance d’avoir des femmes si fortes à côté de moi et c’est cela qu’elles m’ont transmis. C’est ça la beauté ».

Que vous inspire cette déclaration et cette définition originale de la beauté chez une femme ? 

Je pense que cette définition est très juste car elle fait référence non seulement à la beauté donnée par le traits et les formes, mais également à la  beauté qui vient de la fierté d’un lien avec ses racines et de différentes  approches de la vie et de la spiritualité .La  vraie beauté est également celle de la conscience.

Quelles sont les femmes publiques qui vous émeuvent ?

Toutes les femmes qui mettent leur visage dans ce qu’elles font, qui ne font pas étalage mais qui ressentent le besoin de partager leur histoire pour aider les autres à trouver le courage de se mettre en première ligne pour ce en quoi elles croient.

Bien sûr, votre métier d’artistes multi-taches vous fait voyager  partout en Italie et à l’étranger, mais vous restez, je crois, fidèle à Palerme et à la Sicile. Quelle place, cette ville et cette région réservent-elle aux artistes ?

Je considère ma ville comme le quartier général opérationnel, à partir duquel commencer et revenir. Je l’aime profondément, même si elle n’offre pas beaucoup de territoires fertiles pour les artistes. Mais j’espère qu’avec le temps on arrivera  à  combler  ces lacunes ..Je l’espère de tout mon cœur !

 Y est-il plus difficile de s’exprimer sur tous les sujets en raison de l’existence  prégnante de la mafia ou pas du tout?

Non, ce n’est pas difficile. Par exemple, dans les courts métrages que Giuseppe Moschella et moi avons produits et réalisés, nous abordons  toujours un aspect  de l’illégalité  dans la société. En effet, je pense qu’il est du devoir de l’artiste de traiter certains thèmes: susciter des réflexions, des opinions et stimuler l’acquisition d’outils capables de sensibiliser et de générer des actions constructives.

Dans les sociétés  méditerranéennes, surtout traditionnelles, les femmes sont l’incontestable socle de la famille élargie. Cela reste  vrai  dans l’Italie  du 21e siècle ou ce n’est plus qu’une image d’Epinal ?

Je crois sincèrement que la femme est toujours au centre de la famille, agrandie ou pas.

Récemment sur votre page Facebook, vous avez posté un beau poème à l’occasion de l’anniversaire de votre mère. Quels rapports entretenez vous avec elle ?

J’aime profondément ma mère. En grandissant vous apprenez à mieux connaître vos géniteurs et à les voir davantage comme des personnes et  non seulement comme des parents. Cela vous permet d’adoucir les jugements, de comprendre les lacunes, les défauts … Vous apprenez à lire avec des yeux différents, le fruit d’histoires et d’expériences de leur vie. Tout cela me conduit à aimer encore plus ses côtés fragiles et à apprécier ses efforts et le grand amour reçu en tant que fille.

Entretien réalisé par Fayçal CHEHAT 

Traduction de l’italien :  Marilena CANZONERI 

Des projets en veux-tu en voilà 

“Après la longue  période de confinement et d’incertitude causés par la pandémie,  nous a confié la comédienne, l’activité culturelle a heureusement retrouvé des couleurs. Notamment le théâtre et le cinéma. Aujourd’hui, avec mon partenaire artistique, nous préparons de nouveaux spectacles qui débuteront en 2022, Et cela va du  cabaret à la comédie à la prose engagée. Comme par exemple un spectacle sur Pirandello avec les musiques de Morricone.

Les mois de septembre et d’octobre ont été très riches. Particulièrement au théâtre.  Il  n’y a pas de plus grande joie pour une comédienne. Au cinéma, j’ai tourné un film et  participé à  une série italienne avec Luigi Lo Cascio et Caudio Pandolfi produite par Indigo Film pour Amazon. En outre, nous sommes en train de terminer un  docimentaire qui compte beaucoup pour moi. Car il est le fruit  d’un amour viscéral pour l’Île de Vulcano né  en 2017. Il s’intitule “Vucanoidi-la voix humaine” avec lequel nous voulons aussi rendre hommage à la figure d’Anna Magnani qui en 1949 a tourné le film “Vulcano”. Et si tout va bien, ce sera le premier d’une série dédiée aux îles Eoliennes et au cinéma qui les a impliquées”.

EMANUELA MULÈ INTIME

Votre livre: Le pouvoir du cerveau quantique par Italo Pentimalli

Votre film: L’histoire sans fin

Votre série: Call My Agent (Dix pour cent) et Sherlock Holmes

Votre  chanson:  «   The way you look tonight » 

Votre interprète: Rod Stewart

Votre genre musical: jazz, soul

Votre ville: Palerme

Votre peintre: Monet

Votre acteur:  Clint Eastwood

Votre actrice: Anna Magnani, Meryl Streep

Votre parfum: Chanel 5 – Eau Premiere

Votre sport: le pilates

Votre talent caché: créer de nouveaux modèles de vêtements et d’accessoires à partir de vêtements que je ne porte plus

Votre voyage inoubliable:  Lune de miel à Vulcano ( îles Éoliennes)

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