Claire Nouvian: « Réinventer la société et sortir de la violence… »

Claire Nouvian est une journaliste passionnée, réalisatrice de documentaires animaliers et productrice spécialisée dans l’écologie .Particulièrement dans la défense des océans et la protectoin des espèces qui la peuplent. La native de Bordeaux, qui a fêté ses 51 ans le 19 mars dernier,  est puissamment engagée dans la lutte contre le blanc-seing accordé aux industriels de la pêche.

Celle que le magazine Géo « l’ange gardien de la planète »  est aussi la fondatrice de l’ONG  Bloom qui définit ainsi sa mission : » Bloom st une association de loi 1901 à but non lucratif fondée en 2005 par Claire Nouvian. Entièrement dévouée à l’océan et à ceux qui en vivent, BLOOM a pour mission d’œuvrer pour le bien commun, la préservation de la biodiversité, des habitats marins et du climat en inventant un lien durable et respectueux du vivant entre les humains et la mer ».

Claire Nouvian et son équipe mènent ce combat pour montrer « qu’il n’y a pas de fatalité à la tragédie environnementale . Ci-dessous quelques uns de ces derniers mots paru sur ce thème-là   dans les colonnes d’un journal parisien ce vendredi 28 mars.

 

« Ma fille me demande: « Où ira-t-on ? Les littoraux vont être engloutis, on va devoir vivre dans une ferme pour avoir à manger et apprendre à se défendre. » Les ados de 14 ans ont ça en topette! Je soutiens ceux qui vont plus loin, à parti du moment où on reste dans un pacifisme absolu, parce que ne peut pas prendre les armes de la violence pour lutter contre la violence sans se trasforme en monstre. On résiste et on organise la guerre d’usure via les réseaux sociaux. Et on marche. On l’a vu le 8 mars avec la manifestation pour les droits des femmes. On était des dizaines de milliers, n’en déplaise à ceux qui disent  que ça ne sert plus à rien. Et puis on a une chance: c’est que les Etats-Unis font toujours les erreurs avant nous.Là, on les regarde, ébahis par tant de vulgarité et de criminalité.Et si on ne se réveille pas  face à leur fascisme, c’est qu’on est vraiment des abrutis.

De la place de l’empathie

« Quand Donatella Meadows, co-autrice du rapport « Les limites à la croissance », l’a réévalué en 1992, elle a ajouté n chapitre sur l’amour. Tout le monde s’est moqué elle. Pourtant, c’est la seule chaos sensée à dire. Comment réinventer la société et sortir  de la violence, de l’égoïsme, de l’accumulation gargantuesque ? En réinventant une façon d’être qui consiste à privilégier les liens plutôte  que les biens. On peut être en désaccord les uns avec les autres, mais parfaitement  se respecter. C’est ça une société de l’amour, s’accepter comme on est. »Claire

(Mots extraits de l’entretien croisé (avec Sébastien Mabile) accordé par Claire Nouvian au quotidien français Libération daté du 28 mars 2025)

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