Star française et mondiale  de judo, Clarisse Agbégnénou possède un palmarès long comme le bras.Sans doute l’un des plus beaux de la discipline. Dans la catégorie des 63 kg, elle aligne cinq titres mondiaux , deux médailles d’or  (en individuel et  par équipes) aux Jeux olympiques et cinq titres de championne d’Europe pour ne citer que les plus importantes récompenses.

A trente ans, celle qui est devenue le 15 juin 2022,  maman d’une petite fille, Athéna, a encore quelques bonnes années de très haut niveau devant elle  et compte bien devenir championne olympique à Paris en 2024.

Mais faire  partie du gratin sportif  planétaire ne l’empêche pas d’avoir de l’admiration pour d’autres personnalités fortes. Surtout celles qui ont fait et font encore avancer la czuse des femmes. Dans un superbe entretien accordé au Parisien,Clarisse Agbégnénou  cite deux icônes américaines.

“Beyoncé et Serena Williams sont mes modèles. J’ai toujours adoré la musique. Quand Béyoncé chante “Who run the world ?  Girls!” (“Qui mène  le monde ? Les filles “) ça le booster. Pour moi, elle incarne la femme forte. Quant à Serena, je m’y suis identifiée très jeune: comme elle, j’étais une petite fille noire, et je la voyais réussir dans le tennis, ça m’inspirait. Je me disais : “Si elle peut le faire, moi aussi.”

Au fil des ans, alors que moi-même, je commençais à construire mon palmarès, elle est devenue un modèle absolu. J’admire tout chez elle: sa tonicité, son élocution, son anglais- OK, c’est sa langue maternelle, mais j’adorerais savoir le parler aussi bien… 

Elle a imposé ses formes et elle a cloué le bec à ses détracteurs en enrichissant son palmarès, année après année. Beyoncé aussi, elle a des formes et elle est belle, elle dégage une énergie folle! Je rêve de pouvoir les rencontrer un jour, juste pour leur dire : “Merci. Pour ce que vous êtes et pour ceux que vous nous avez transmis. Vous nous avez montré le chemin.”

(Paroles extraites du grand entretien paru dans les colonnes du Parisien Weekend daté du  24 mars 2023)