Aziliz Le Corre, son playdoyer pour l’enfantement
La journaliste, professeur de philosophie et auteure Aziliz Le Corre vient de publier un essai au contenu inflammable mais passionnant «L’Enfant est l’avenir de l’homme » aux éditions Albin Michel. Une réflexion qui s’avère un véritable plaidoyer pour l’enfantement et la natalité. Un sujet d’actualité en France et en Europe voire dans tous les pays post-industrialisation. Une partie de la planète où se développe chez les femmes, les premières concernées avant tout par l’enfantement, le mouvement “No Kids” ou “child- free”. Dans ce texte, la native de n’est pas dans la condamnation de principe de ceux ou celles qui font ces choix.
Cependant, elle estime que les raisons invoquées – qui reposent sur l’inquiétude du changement climatique, une « schizophrénie écologique » – ne sont pas toujours recevables quand les études faites sur ce thème montrent que la composantes de cette classe d’âge (25-34 ans) qui ne veut plus avoir d’enfant, est loin d’être vertueuse en matière d’écologie du fait d’ mentalité consumériste plutôt clairement assumée.
Invitée par la reporter de l’hebdomadaire parisien Le Journal du dimanche, Elizabeth Caillemer, de donner trois bonnes raisons de faire des enfants pour contrecarrer les 40 de ne pas en faire énumérées par l’essayiste Corinne Maier la journaliste aux origines bretonnes a donné sa version.
” D’abord, pour répondre à Corinne Maier et aux féministes childfree, j’aimerais dire que la maternité est l’apothéose de la féminité. Je ne me suis jamais sentie aussi « femme » que pendant mes grossesses, puis lorsque j’ai accueilli mes enfants. La biologie nous offre le privilège de porter la vie, soyons-en fières !Ensuite, l’enfant porte un regard renouvelé sur le monde. Il nous permet de nous approprier sa poésie. Ce regard neuf transforme celui des parents, obligés de se défaire de leurs idées toutes faites.Enfin, parce que l’enfant nous rend présent au monde, tout en nous projetant vers l’avenir. L’avenir est vécu au travers de l’espérance fondée en cet homme nouveau qui nous continuera, qui est le trait d’union entre ce que nous avons été, ce que nous sommes et ce que nous serons. Il nous fait prendre conscience de la vulnérabilité du monde et de la nécessité d’en prendre soin pour perpétuer une vie authentiquement humaine sur Terre.”
(Extrait de l’entretien paru dans les colonnes de l’hebdomadaire parisien Le Journal du Dimanche daté du 29 septembre 2024)
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