Anne-Laure Bondoux: “Je réfute l’idée qu’on soit prisonnier du destin.”

Paru  à l’automne  2023, chez Gallimard Jeunesse  le roman “Nous traverserons des orages“, signé Anne-Laure Bondoux  avait décroché la Pépite du Salon du livre et de la presse jeunesse en novembre de  la même  année  et le Prix Sorcières en 2024. L’auteure  à fait des  des études de Lettres Modernes à Nanterre.  Ses ateliers d’écriture pour enfants en difficulté  montés quelques années plus tard avaient reçu le prix Fondation de France.

Devenue ournaliste pour le compte du groupe Bayard Presse, Anne-Laure Bondoux avait rejoint le  ‘J’aime lire‘  avant de participer au  lancement du nouveau magazine, “Maximum“. Depuis 2000, elle se consacre totalement  aux divers arcs de l’écriture : romans, théâtre et chanson

. “Nous traveserons des orages ” est une fresque qui parcourt le 20e siècle narre la saga d’une famille du Morvan sur quatre générations. Elle plonge le lecteur  et la lectrice dans l’intimité de cette famille  et par la même dans l’histoire politique et sociale française tout au long de  cette longue période. À 53 ans, la francilienne  (enfance à Bois Colombes, puis Marly-le Roi)  a publié son entrée dans le monde de l’écriture, 21 romans, presque autant de  textes illustrés pour la jeunesse et a reçu une flopée (14) de prix littéraires tous genres confondus. En somme, Andre-Laure Bondoux est une valeur sûre de la littérature et de l’édition françaises. F.C 

Sur la transmission de la violence. “Oui, (elle se transmet)  je le pense, et l’exploration de la violence dans ce roman me l’a aussi confirmé. C’est un livre qui à la fois s’intéresse à l’in time, ce qui se passe au sein des familles, et en même temps à ce qui se passe sur le plan collectif. La transmission s’effectue aussi à l’échelle d’un peuple, d’un pays, etc. Les réitérations sont hélas permanentes. On le voit dans l’histoire du monde, notamment actuellement. Les guerres qui se répètent sont des échos de choses mal digérées. Donc je pense qu’au niveau d’un individu,comme à celui d’une nation, oui, la violence se perpétue jusqu’au moment où l’on tente de l’examiner, de la regarder en face.

L’existence du destin .” On peut  avoir le sentiment que le destin existe. On le voit bien, d’ailleurs, beaucoup de gens se sentent piégés dans leur manière de fonctionner. On a ses propres pièges. Donc, pour ne plus être piégé par le des tin, il faut selon moi raconter, refaire le récit du passé, examiner les choses autre- ment qu’avec des phrases tou- tes faites. C’est à cette condition- là, qu’on pourra se libérer de certaines répétitions. Je réfute l’idée qu’on soit prisonnier du destin.”

  (Propos extraits d’un entretien paru dans les colonnes du quotidien français Le Figaro daté du 26 septembre 2023)

 

 

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