Aitana : la pop star évoque “le baiser volé” à Jenni Hermoso”

La chanteuse et actrice espagnole Aitana, de son nom complet Aitana Ocaña Morales, née il y a 24 ans à Barcelone a publié son premier album , Spoiler, en 2019  en anglais et en Castillan. Elle est devenue en l’espace de quatre ans une des coqueluches des adolscent(e)s en Espagne voire en Amérique latine.

Son Alpha Tour prévoit cet automne  des concerts au Mexique, au Chili, en Argentine et en Uruguay. À l!mage des femmes et d’une grande partie de la société espagnole, la jeune star de la pop n’a pas aimé l’affaire du “baiser” volé par  Luis Rubiales, le président de la Fédération  espagnole de football, à le joueuse Jenni Hermoso au soir de la finale de Coupe du monde remportée en Australie par la Roja face à l’Angleterre (1-0).

Pour  Aitana, Rubiales n’a pas volé qu’un baiser, il a volé aussi leur exploit retentissant aux joueuses dont il avait en principe la responsabilité. Car dans la foulée l’exploit des 23 femmes a été effacé par le scandale que son agression sexuelle  avait provoqué.

 

“J’ai beaucoup pleuré quand notre équipe  a gagné. J’étais hors d’Espagne et je me souviens avoir appelé ma mère  pour lui dire: « Ce qui vient de se passer est très fort ! “.

Cependant, après toute cette effervescence et cette  joie provoquées par les championnes du monde, j’étais très triste de voir l’affaire du baiser sans consentement recouvrir la bonne nouvelle.

“Mais en même temps, j’ai pensé aussi que c’était important  que l’agression  soit médiatisée. Pour que les gens prennent conscience de ce qu’on ne doit pas faire normalement dans la vie, dans la rue, quand on sort pour faire la fête…

Atiana, Espgane, musique et cinéma

“J’ai trouvé ce mouvement et cette exposition médiatique  très importants.Car quand c’est non, c’est non. Et même quand il y a un oui-non, c’est toujours non. Il est important d’en parler car il ne faut pas lâcher prise. Chaque action a sa conséquence. Et nos joueuses ont bien sûr reçu le soutien de la majorité du peuple.

“Le fait est que si nous ne les soutenons pas, je pense qu’en tant que pays nous serions confrontés à un très gros problème. Honnêtement, je me demande parfois ce qui se passe dans nos têtes...”

(Propos extraits de l’entretien paru dans les colonnes du quotidien madrilène El Mundo du 22 septembre 2023)

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