Le Liban se réveillera-t-il le 1er novembre prochain  avec une femme installée dans le fauteuil de la présidence de la république ? En tout cas, le peuple du pays des Cèdres sait déjà qu’une femme a décidé de partir à l’assaut du symbole du pouvoir.

Il s’agit de Tracy Chamoun, 61 ans,  femme de lettres (1), fondatrice et présidente du Parti des libéraux-démocrates du Liban, ancienne ambassadrice du Liban en Jordanie  et petite fille d’un ancien président, Camille Chamoun. Ce dernier était le fondateur du parti national libéral de droite.  Concernant son père, Dany Chamoun, il était l ancien chef de la milice “Tigres” durant la guerre civile qui a duré de 1975à 1990. Il  avait été assassiné en 1990  en même temps que sa deuxème femme Ingrid et leurs deux jeunes garçons.

Les premiers indices du projet de Tracy Chamoun pour un pays  meurtri ont été annoncés lors de sa déclaration de candidature faites lors  conférence de presse tenue à l’hôtel Gabriel de Beyrouth.

En l’occurence : l’apaisement de la vie politique, la lutte contre la corruption   et la recherche de solutions pour relever le pays de son effondrement continue depuis des décennie. . “J’œuvrerai pour trouver des points communs entre les différentes parties politiques en vue de garder le Liban à l’abri des conflits extérieurs et de libérer le peuple des tiraillement internes stériles. La vision que j’ai de la présidentielle est susceptible d’avancer des solutions aux problèmes qui sévissent dans le pays. Elle garantit aussi une amélioration des relations du Liban avec les pays arabes“.

À noter que Tracy Chamoun n’a pas encore reçu le soutien  officiel d’un des partis au pouvoir au Parlement libanais représenté par  les 128 législateurs chargés de voter pour le président du pays. On peut préciser aussi que ce n’est pas la première fois qu’une femme se porte candidate à la magistrature suprême. En 2014,  Nadine Moussa, avocate et grande militante des droits civiques, s’était également présentée.

@Méditerranéennes