Saoussen Boudiaf, sabre au clair

Entre l’escrime et Saoussen Boudiaf, c’est une histoire qui remonte à l’enfance.Dans ce Nord de la France où la sobriété se mélange souvent au panache.

C’est à Roubaix, vieille ville ouvrière qui s’est reconstruite lentement mais dignement sur les décombres de la désindustrialisation des années 80, que la petite fille débutante très vive a fait au bout de quelques années d’une activité de loisir une passion pour la compétition. Et pour cause, puisqu’elle a été à bonne école en rejoignant Le Cercle d’Escrime de Roubaix.Un club authentique de sabreurs.

Sa rencontre avec le sabre n’était pas vraiment son premier choix, mais elle a fini par s’y attacher voire à l’aimer.Car,comme elle se plaît à le dire, cette arme, tout aussi noble,va l’accompagner tout le temps et partout.Un mariage de raison transformé en relation passionnelle.

C’est donc avec cette arme qu’ont magnifiée tant d’immenses champions et championnes qu’elle affronte depuis des lustres la compétition sportive comme la vie. A bonne école, puisqu’elle rejoint

Devenue internationale française, elle a remporté bien des victoires dans l’Hexagone et aux quatre coins de la planète.Championnats d’Europe, championnats du monde, tournois internationaux…Tout cela avec frénésie.

Puis, il y eut ces deux arrêts de la compétition.Le premier choisi en 2017 et le deuxième subi en 2020. Mais Saoussen se relève et décide de repartir au combat en 2021. Cette fois sous les couleurs de l‘Algérie, son pays de coeur et celui dont lui avait tant parlé et vanté les mérites sa grand-mère décédée quelques années plus tôt et qui a longtemps rêvé de la voir faire ce choix.

En hommage à son aïeule,mais aussi parce qu’elle avait envie de donner un autre sens à sa vie, Saoussen, qui fêtera ses 29 ans le 31 décembre prochain, a fini par rejoindre la rive sud de la Méditerranée. Et ne le regrette absolument pas aujourd’hui.

La championne a été adoptée par un pays heureux de bénéficier d’une expertise rare. De son côté, l’escrimeuse se dit fière de recevoir en retour tant de reconnaissance et tant d’amour.Le reste, elle nous le raconte avec ses mots. Sans détour et sans éluder aucun sujet. Elle y est allée sabre au clair, comme si elle feraillait sur le parquet d’une salle d’escrime. F.C 

 

Saoussen Boudiaf : médaillée d’or aux Jeux méditerranéens d’Oran en juillet 2  

Bonjour Saoussen.Dites nous d’abord pourquoi avoir choisi le sabre comme arme, dès l’école primaire, et pas le fleuret ou l’épée ?

Effectivement,j’ai commencé l’escrime très tôt.C’était un des sports trimestriels que l’on avait au programme à l’école primaire Muselet à Roubaix. À ce moment là, lorsque j’arrive à la salle d’escrime, on ne me propose que du sabre.Il n’y avait plus une place de  libre au fleuret et à l’épée. Je me suis donc dirigée vers cette arme.Un choix que je ne regrette pas du tout.Parce que aujourd’hui, j’ai l’impression que ma personnalité correspond davantage à la pratique du sabre.

La suite fut une série de décisions importantes.D’abord,l’entrée en 2011 au Pôle Espoirs sabre à Orléans pendant trois ans.Ensuite, il y eut l’accès à l’INSEP, le temple  français de la haute performance. C’était le prix du succès ?

C’est vrai que j’ai eu de la chance que mon parcours se passe sans anicroches notables. J’intégre assez  rapidement le pool jeunes à Orléans, ensuite l’Insep à Paris. Ce lieu est vraiment La Grande École et par conséquent l’objectif logique de tout sportif qui aspire à l’excellence.

Bien sûr, quand on y entre, on ne sait jamais à quoi s’attendre.Mais moi,en y arrivant, je suis déjà fascinée de pouvoir être toute proche de ces champion (nes). Et pas seulement des escrimeur (se)s. On y côtoie  aussi des judoka (te)s, des boxeur(seuse), des athlètes etc.

Quelle chance j’ai eu de pouvoir croiser régulièrement des stars comme Teddy Riner ou Lucie Decosse et tant d’autres ! Autant de champion(e)s que je n’avais l’habitude de suivre qu’à la télévision. Et de les voir en chair et en os, cela donne une autre dimension à la pratique de mon sport. C’est à ce moment-là, que je réalise que je suis vraiment chez les grand(e)s.

 

Saoussen avec l’équipe de France

Adolescente, vous faisiez déjà preuve d’une grande force de caractère.Votre maître d’armes  Cédric Wallard, à Roubaix, disait de vous : « Les qualités qui la distinguent vraiment des autres escrimeuses de son âge sont sa volonté et sa détermination .Un caractère de fer, comme la tranche de son sabre, forgé avec la disparition trop rapide de sa maman. Les drames de la vie nourrissent parfois les plus grandes forces intérieures » C’est un sacré beau portrait, non ?

Absolument.C’est une belle description.Elle me touche d’autant plus qu’elle vient d’un entraîneur qui m’a connue alors que j’étais toute jeune, tout-petite. Il connaissait  mes proches, mon contexte familial.Il connaissait toutes les choses qui sont arrivées dans ma vie, si je puis dire.

Je suis vraiment très satisfaite de la façon dont j’ai su accueillir toutes les situations que j’ai traversées dans ma vie. Il y a eu de très belles choses et de moins belles, comme pour tout le monde. Mais je suis fière d’avoir bien su y répondre. J’ai très rarement baissé les bras. Et les fois où c’est arrivé, j’ai su trouver le sursaut et me remettre en quête de mes objectifs.

Et cela parce que j’ai la foi, je crois en Dieu profondément. Je crois en son Décret. Et puis, il y a mes proches, tous les entraîneurs qui ont croisé ma route, mes ami(es), mon mari, aujourd’hui. Quand on est bien entouré, on trouve souvent la force de surmonter tous les obstacles.

   L’escrime c’est patience,réflexion et explosivité

 Quelles sont les qualités spécifiques exigées pour une bonne pratique de l’escrime
Les qualités que doit  avoir un(e) escrimeur(se) sont multiples.D’abord, la patience,dans le sens où il faut être réfléchi et non pas dans la précipitation.

Il faut éviter de se jeter dans la gueule du loup.Il faut savoir que l’escrime est comme un jeu d’échecs où l’on va chercher constamment à piéger l’autre et à l’amener sur certaines voies afin de  lui faire faire tout le contraire de ce qu’il a imaginé. Cest donc beaucoup de réflexion.

Mais cela ne dispense pas de faire preuve d’explosivité, car elle est indispen sable. Cest une discipline très physique.Et personnellement, cela m’a toujours plu. Et puis, il faut bien sûr  beaucoup travailler.Ce sport très technique exige de remettre mille fois son ouvrage  sur le métier. Je crois que c’est déjà bien comme qualités,non ? (sourire)

À l’âge de six ans vous perdez votre maman et c’est une tante et votre grand-mère qui prennent la suite de votre éducation. Votre grand-mère a beaucoup compté pour vous… Depuis, vous avez  affirmé qu’elle a été la personne la plus décisive dans votre carrière. Vous pouvez nous en parlez ?

En effet, je perds très jeune ma maman et je suis confiée à ma tante maternelle et à ma grand-mère.Les femmes les plus importantes de ma vie.Ce sont celles qui m’on faites et m’ont aidé à grandir.Pas particulièrement ma grand mère, mais j’avais beaucoup d’admiration pour elle, car elle a marqué ma vie et mon éducation.Elle m’a apppris tellement de choses.Et si elle a été décisive dans ma carrière,c’est parce que je faisais souvent les choses pour la rendre fière.

Le fait d’avoir repris la compétition après avoir arrêté en 2020 puis d’avoir  rejoint l’équipe d’Algérie en septembre 2021 est une autre façon de lui rendre hommage. Surtout maintenant qu’elle n’est plus parmi nous.Elle rêvait tellement de me voir défendre les couleurs de mon pays d’origine.Ce pays qu’elle aimait tant et dont elle nous a tellement parlé.C’est un choix du coeur. Mais je l’ai fait aussi en souvenir de sa mémoire.

 

 

Votre carrière a connu une ascension fulgurante au début des années 2010 où vous avez collectionné les podiums aux championnats d’Europe 2014 et 2016 . Une période marquée aussi par les Jeux olympiques 2016 ou l’équipe de France ne s’est classée que 8e au sabre…

Je peux dire en effet que j’étais à l’apogée de ma carrière entre 2012 et 2016, notamment avec l’équipe de France.Je me remets dans le contexte : je  fais  ce que j’aime, je suis avec un groupe que j’adore, avec des filles qui me motivent et dont j’admire le jeu, le caractère et les nombreuses qualités sportives et humaines.En clair,je nage dans le bonheur quotidien d’une escrimeuse de haut niveau.

Malheureusement en 2016 on ne fait pas un très bon résultat aux Jeux olympiques de Rio. Cela m’a rendu mal, d’autant que c’est à ce moment-là que décède ma grand mère. Je ne cache pas que je m’en suis beaucoup voulu sous le mode :” Punaise !Au moment ou disparaît ta grand mère, toi tu étais  en train de faire de l’escrime au lieu de partager ses derniers instants. In fine, pour rien. Car l’objectif était de ramener la victoire”.

En juin 2017, à 23 ans,vous avez décidé de faire un break dans votre carrière.Pour quelle raison  ?

Sur le moment, j’ai eu beaucoup de mal à vivre cet échec de Rio. J’ai eu de gros doutes et des remises en question.Un trop plein qui m’a poussé à prendre du recul et à arrêter l’escrime pendant pratiquement un an.

Finalement, six ans après, je me rends compte que les choses sont ainsi faîtes et bien faites. Car si j’avais remporté la médaille d’or avec la France, cela aurait été plus compliqué de demander un changement de nationalité sportive au profit de l’Algérie.

Autre raison de ne pas avoir de regrets, c’est que pour les JO de 2020 à Tokyo je n’étais même pas dans le groupe France du fait de mon arrêt de 2017. Du coup, je me suis sentie plus à l’aise à l’heure de rejoindre l’Algérie, car,en même temps je ne posais de problème à aucun des deux pays. C’était ainsi.La volonté de Dieu.Sans doute.

Puis, en 2020, bis repétita, cette fois vous stoppez  tout et en principe définitivement…

Oui, mais cette fois, il y a des conditions de vie compliquées avec l’avènement de la pandemie du COVID-19 qui m’empêchent de pratiquer sereinement ma préparation.Et puis, j’ai estimé qu’à un certain âge, je n’avais plus envie de tout sacrifier pour l’escrime.

J’avais plutôt envie de pouvoir gagner ma vie et mon argent comme tout le monde.Sans avoir à me dire tout le temps comment faire pour partir en compétition, comment vais-je pouvoir payer ci, payer ça.J’ai estimé que ma carrière avait été belle et que le moment était venu de connaître autre chose. Entre temps, je m’étais mariée et j’ai eu envie de vivre  de façon stable sans être obligée de quitter mon mari pour aller en compétition

Comment a été vécu en France votre choix de défendre les couleurs algériennes après avoir tout gagné avec les Bleues ?

Je peux dire que certains l’ont très bien pris. En l’occurence ma famille, mes amis, mes proches qui finalement étaient très contents de voir que je pouvais rendre ce dernier hommage à ma grand-mère qui avait été tellement importante dans ma vie.

Après,malheureusement, certaines personnes, notamment au sein e la Fédération, j’insiste pour dire que c’est une minorité, et cela me rassure, l’ont pris dans le sens  qu’en prenant cette option j’avais choisi d’affirmer ma croyance religieuse.

Or, ce n’est pas comme ça que je l’ai vécue. Je n’y ai pas pensé une seule seconde.Pour la simple raison que je n’ai jamais été empêchée de pratiquer ma religion lorsque j’étais une escrimeuse portant les couleurs de la France.

Ayant toujours pratiqué tout à fait librement ma croyance en France, je n’ai donc jamais éprouvé le besoin d’aller en Algérie pour le faire.Cela n’a pas de sens.Ceux qui ont pensé ça, ne me connaissent tout simplement pas. In fine, je n’ai pas accordé trop d’importance à cette histoire.

 

Puis, il y a ce revirement. Votre retour à la compétition se fait en octobre 2021 sur la rive sud de la Méditerranée.Un moment fort,on suppose ?

Absolument.J’ai eu un premier accueil formidable par ma famille, mes proches et mes amis puis via les réseaux sociaux quand mon arrivée en équipe d’Algérie avait été officialisée.Tout comme par les filles qui composaient la sélection nationale  lors des premiers tournois. J’ai rarement vu un tel engouement populaire autour de l’escrime. C’est tellement agréable de se sentir soutenue dans la victoire comme dans la défaite.C’est important de pratiquer son sport dans de telles conditions.

Il parait que c’est pour rendre hommage à votre grand-mère que vous avez dit oui quand vous avez été  sollicitée par l’Algérie ?

Il y a plusieurs facteurs en vérité. Au premier abord, oui. Avec ce choix, je  voulais la rendre fière même si elle n’était plus là pour le voir.Et puis, il y a eu aussi mes échanges avec mon mari. Lui  ne voulait pas me voir rester avec des regrets éternels vu la façon dont j’avais mis un terme à ma carrière.L’approche de l’Algérie, la perspective des Jeux olympiques de Paris ont fait le reste.On a estimé tous les deux que c’était sans doute la meilleure façon de clore ce chapitre de ma vie.

Comment avez-vous été accueillie par les escrimeuses et par l’encadrement technique de l’équipe nationale ?

J’ai été superbement reçue par l’équipe. Notre première rencontre a eu lieu il y a un an. À Orléans, d’abord. Il n’ y a eu aucun temps mort. Les  filles comme les membres de l’encadrement technique et les dirigeants m’ont mise à l’aise de façon tellement naturelle.Comme si je faisais partie de ce  groupe et de cette famille depuis toujours.

                    J’ai reçu un accueil formidable en Algérie

Le moins que l’on puisse dire, c’est que vos débuts sont une réussite qui a fait un bien fou à l’escrime locale avec un titre de championne d’Afrique et une médaille d’or au Jeux Méditerranéens.La première  de l’histoire de cette discipline. 

Le bel accueil s’est poursuivi au début de cet été à  Oran lors des JM. C’était ma première vraie rencontre avec le peuple algérien. Nous n’étions plus sur les réseaux sociaux mais dans la vraie vie.

 

 

Saoussen Boudiaf, championne d’Afrique en individuelle et par équipes au Championnat d’Afrique des nations disputée au Maroc.

Je peux dire maintenant que cette compétition victorieuse est l’une des  plus marquantes de ma carrière.Même si son prestige est moindre que bien d’autres qui rapportent plus de points au classement mondial.Ce qui rend unique à mes yeux le tournoi d’Oran, c’est l’amour que mon témoigné les supporters algériens.Ce jour-là, j’ai été portée comme jamais.Et de mont côté, j’ai fait le maximum pour leur offrir la victoire.

L’escrime algérienne (hommes et femmes) n’a jamais été une discipline très compétitive à l’échelle internationale.C’est une discipline  feutrée.Votre arrivée semble avoir donné un coup de projecteur bienvenu.

Honnêtement, je ne pouvais par rêver mieux comme début de parcours.Je suis très fière d’avoir contribué à remporter ces titres. Même si je n’en mesurai pas la portée pour le pays. J’espère que cela amènera d’autres enfants à vouloir pratiquer notre discipline parce que je trouve que c’est un sport noble.Avec de belles valeurs et une ouverture d’esprit sur le monde.En fait tout ce que représente le sport dans sa bonne acception.

Maintenant que que vous avez une expérience des combats en Algérie,comment appréciez-vous le comportement du public dans les salles.L’ambiance foot qui y règne ne nuit-elle  pas au spectacle ?

C’est la meilleure ambiance qui puisse exister.Cela dit, je le savais déjà.On connaît les supporters algériens.On sait comment ils sont. Ils aiment  ou ils n’aiment pas . Et quand ils aiment, ils y vont à fond et pour toujours. Après, il va y avoir de petits réglages à faire : comme demander au public de ne pas crier pendant la touche. Soit avant, soit après.

Pendant les Jeux Méditerranéens, pour ne prendre que cet exemple, j’ai vu que mes adversaires étaient choquées de l’engouement qu’il y avait. C’était dur quand elles tiraient en finale et qu’elles  entendaient  des “Saoussen, Saoussen”  à tout bout de champ. Peu importe ce que tu fais: que tu marques  la touche ou que tu la prends.

Je peux comprendre que cela soit perturbant pour elles. Pour moi (sourire), c’était la chance de combattre à domicile. Mais je pense que j’accepterai cette situation si un jour le public en italie ou ailleurs, crie le nom de mon adversaire durant toute une finale. J’apprendrai à me battre dans ces conditions.

                      Une vie simple et pleine d’amour

 Il semble que désormais toute votre attention est portée vers une qualification aux Jeux olympiques.Comment appréhendez-vous cette aventure.Il faudra batailler pour arracher un billet pour Paris 2024. La Fédération algérienne est-elle prête à vous mettre dans les meilleures conditions ?

Pour le moment, alors que l’année 2022 se termine, disons que je suis dans les clous. Je suis 16e au classement mondial.Une telle place m’assurerait un billet aux Jeux olympiques  s’ils se déroulaient demain puisque les 16 meilleur(es) sont retenu(e)s.

Les choses sont claires, il s’agira pour moi de continuer à travailler en 2023 et 2024 pour, à minina, conserver cette position.Mais je peux espérer aussi l’améliorer.Il reste une deuxième possibilité pour l’Algérie, c’est de se qualifier en tant qu’équipe.Et à mon sens, c’est largement envisageable.J’espère que la Fédération  et l’Etat nous aideront à réussir cette mission. Ce sera, inch’Allah, une fierté pour l’équipe et pour moi de représenter le pays dans cet événement planétaire.

 

Il n’y a pas que l’escrime dans votre vie et dans vos projets puisque vous êtes diplômée de l’enseignement supérieur de commerce.Vous avez déjà une idée pour votre reconversion  professionnelle, lorsque viendra le moment de ranger définitivement le sabre ?

Honnêtement, je ne suis pas encore fixée .Mais je sais que j’aimerais bien commencer à profiter de mon mari.Car depuis mon notre mariage, j’ai repris l’escrime, ce qui signifie, beaucoup de compétitions, beaucoup de voyages et d’éloignements l’un de l’autre.Je pense qu’après Paris 2024, nous prendrons le temps de nous retrouver et de mettre en place nos projets.Je ne sais pas où l’avenir nous mènera. Je peux dire toutefois que nous envisageons sérieusement de nous installer en Algérie.

Quand elle n’est pas dans les salles d’entraînement à ferrailler et à suer sang et eau à quoi ressemble la journée de la jeune femme que vous êtes ? Quelles sont vos autres passions?

Cela dépend. Quand je ne fais pas de l’escrime, je me consacre à la lecture, j’écoute aussi beaucoup de podcasts sur des thématiques différentes : sports, religion, bien être, la confiance en soi etc. Mais même si je ne fais pas de l’escrime, je reste une sportive. Avec mon mari  on fait beaucoup de  circuits et  des randonnées, Cela nous fait un bien fou. J’aime aussi passer du temps avec mes proches, quand je rentre chez moi le weekend.Et m’occuper de mes neveux, d’autant que je suis leur tata préférée (rire). Je partage  aussi des moments  avec mes amis. Je crois que c’est important de créer des souvenirs. C’est une vie toute simple mais pleine d’amour.

Propos recueillis par Fayçal CHEHAT

 

Crédits photos : Saoussen Boudiaf

 

 

LES PRÉFÉRENCES DE SAOUSSEN

Votre livre : Ne le dis pas à maman : Toni Maguire

Votre film :  John Q

Votre série: New York unité spéciale

Votre chanson : Car tu porteras mon nom : diam’s

Votre ville: Roubaix / M’sila

Votre peintre : Frida Kahlo ( parce qu’on disait que j’avais les mêmes sourcils qu’elle ) lol

Votre acteur : Denzel Washington

Votre actrice: Halle Berry

Votre parfum : Chloé

Votre sport:  Basketball

Votre talent caché : Le ménage

Votre voyage inoubliable :  Il devrait arriver pour janvier incha Allah

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