La productrice de films palestinienne, Rafai Oraidi, qui vient de finir la post-production  de  « They Planted Strange Trees » réalisée par l’Américano-palestineinne  Hind Shoufani (notre photo) , a expliqué que faire des films dans un pays  fracturé par l’occupation israélienne ressemble tout de même  à un vrai sacerdoce:” Sans l’attention personnelle des cinéastes, la patience et la persévérance,  malgré les conditions dans lesquelles nous vivons, nous n’aurions pas un seul film à l’écran”.

Rafai a ajouté que le plus grand défi pour les cinéastes arabes indépendants était le manque d’installations telles que des studios sur mesure : ” le faire à l’étranger gonfle le budget et limitre notre indépendance. Pusique  nous sommes obligés de nous associer à d’autres coproducteurs pour obtenir des financements”.

Concernant le contenu éditorial des films, la native de estime que la thématique offerte à la réalisation et à la production est très riche : “Nous voulons montrer qu’il y a beaucoup d’autres histoires en Palestine en dehors de la guerre, de la destruction et de l’occupation”. À l’image de “They Planted Strange Trees” qui est la narration d’un ” voyage méditatif se déroulant en Galilée et retracant la vie quotidienne des habitants du village d’où est originaire le réalisateur”.

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