Marianne Khoury : la cinéaste honorée par la France

Marianne Khoury, 63 ans, cinéaste et  productrice égyptienne  prolifique, a été honorée en mileu de semaine dernière  par la France qui lui a décerné   la Legion d’honneur lors d’une belle cérémonie qui s’est déroulée dans les salons de  son ambassade  au Caire. La réalisatrice  s’est sutout  illustrée tant dans la spécialité du documentaire. À l’image de  ” Shadows” qui avait été très bien accueilli  au Festival du film de Venise en 2010 et  s’était vu récompensé la même année par le pix  FIPRESCI au Festival du film de Dubaï  et celui de la RAI  en 2011 dans le cadre du Festival international des films documentaires et d’actualité méditerranéens.

Autre film marquant, plus récent  “Let’s Talk”  (2019) qui est une conversation a bâtons rompus avec sa fille . Dans ce long métrage  diffusé en France en 2021, et encore visible sur les plateformes Orange,  Canal + et Univers Ciné, une mère et sa fille explorent ensemble la trajectoire de quatre générations de femmes de leur famille originaire du Levant, où la vie et le cinéma ont été intimement liés et le sont toujours. Un regard croisé entre les archives familiales, où se mêlent réel et fiction, et les films autobiographiques de Youssef Chahine. D’Alexandrie au Caire, en passant par Paris et la Havane, un récit intime et viscéral où mère et fille traversent l’espace et le temps pour retracer les destinées et questionner leurs émotion.

Marianne Khoury et sa fille Sara avec laquelle elle  tourné “Let’s talk”

IL faut  dire que Marianne Khoury s’est beaucoup penchée sur la condition des femmes. Comme dans “Abwab Al-Moghlaka” ( Les portes fermées) où elle narre l’histoire d”une  femme autonome et libre d’esprit qui finit tué par un  fils qui a lontemgs navigué  entre un islam débonnaire et un islam intransigeant avant de choisir la deuxième option.

“Zelal” est l’autre documentaire important coréalisé   avec Mustpha Hasnaoui en 2010. Résumé ansi par les médias spécialisés : “C’est une plongée en apnée dans la vie quotidienne des pensionnaires de deux hôpitaux psychiatriques du Caire. En s’attachant aux hommes et aux femmes livrés à eux-mêmes dans ce labyrinthe concentrationnaire sans espoir de retour, le film brosse le portrait de la société égyptienne contemporaine, vue par ses ombres”.Marianne Khoury a beaucoup travaillé avec Youssef Chahine. Celui qui reste sans doute aucun comme  le plus talentueux réalisateur du 7e art arabe et l’un des meilleurs de l’histoire du cinéma international.

@ Salima Saoud

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