Laure Calamy : ” J’ai un rapport à la nudité décomplexé”

” “Une femme du monde” est un film pudique, sans complaisance et je n’ai pas souffert pour interpréter les scènes de nudité et de sexe. Cela peut suprendre, mais ma pudeur n’est pas forcément située à l’endroit de mon corps. Je me sens parfois plus embarrassée pour tourner des scènes en apparence anodines où je suis habillée et où, par exemple, la caméra me scrute alors que je n’ai rien à faire ou a dire. J’ai un rapport à la nudité et au corps décomplexé; Quels qu’ils soient, je trouve la plupartdu temps les corps humains  beaux et inspirants. Ils dégagent une force souvent magnifique. Au théâtre et au cinema, je n’ai pas de problème pour me montrer nue car je pense que l’on peut exprimer autant de choses avec son corps qu’avec sa pensée.”                                      ( Extrait d’un entretien de Laure Calamy  dans le magazine Marie France du mois de décembre)

 

A 46 ans, Laure Calamy voit sa carrière s’accélerer et se bonifier en même temps. Celle qui avait décroché le César de la meilleure actrice pour sa surpebe  performance dans “Antoinette dans les Cévennes” (2020) réalise une autre sortie de très haut niveau  dans  “Une femme du monde”*, un film signé Cécile Ducrocq. La native, y  joue le rôle d’une femme qui se prostitue par nécessité  mais qui se bat comme une lionne. Une écorchée vive qui ne baisse jamais la tête. Pour rester digne malgré tout  et surtout  insoumise. Un rôle qui a rappelé à Laure Calamy  les  deux chef d’oeuvres du génial Federico FelliniMamma Roma” et les “Nuits de Cabiria“. Une sacrée référence.

*Le film est dans les salles depuis le 8 décembre.

@Zoubida Wazari

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