Isabelle Rome :”Le sexisme est l’antichambre de la violence”

Magistrate de métier,  Isabelle Rome, 63 ans, a été la ministre déléguée   auprès deu Premier  ministre  chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations de France. Avant de retrouver, suite au remaniement opéré par le nouveau Premier ministre, Gabriel Atal,  un poste comme première présidente de chambre à la Cour d’appel de Versaille. Elle vient de publier  “La fin de l’impunité” aux éditions Stock. Extrait choisi.

Invitée par le journal Libération,la native de Bourg-en-Bresse, a été interrogée sur son bilan à la tête d’un ministère sensible où, a-t-elle confié, elle  a “tenté” d’asseoir une politique publique de long terme  notamment le plan contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations.”. Extrait choisi.

Le sexisme est l’antichambre de la violence.En Espagne, quand l’entraîneur Rubiales a embrassé une joueuse de foot, les pouvoirs publics ont réagi fortement.Je ne suis pas sûre que les citoyens français l’auraient fait. Je n’accuse personne, mais je questionne chaucn d’entre nous. Notre société est un peu complaisante ave le sexisme. On laisse passer trop de choses, on considèrr que ce n’est pas grave, et que la la lutte contre le sexisme est une lubie féministe  qui casse l’ambiance, qu’on ne peut plus rire, plus faire de blague.

” Certains disent qu’on peut rire de tout, je ne suis pas d’accord. Michel Serres disait: ” Il faut  savoir choisir  son rire.” Quand ce sont toujours les mêmes qui rient et les mêmes qu se sentent offensés. Il y a un problème, n’en déplaise aux plus libertaires. Je défendrai toujours la liberté d’expression, mais elle doit s’articuler à un respect de le personne, de son intimité, de sa dignité. Il ne faut pas tout pénaliser , mais ne pas tout laisser passer non plus. Soyons attentifs dès le premier geste;un collègue qui a une parole déplacée envers une autre, à propos de son déclolleté, ce nest plus possible. Le travial de sensibilisation doit être massif, dans le  monde de la culture, du sport, à l’école, dans les médias, et à tous les niveaux, de l’individu aux organisations.”

(Propos extraits d’un entretien de l”ancienne ministre paru le 2 avril 2024 dans les colonnes du quotidien français Libération ).

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