Hend Sabri, une star très reconnaissante

L’actrice tunisienne  Hend Sabri  est bien installée dans le cinéma international. Après  trente d’une carrière remarquable, elle  a obtenu  une nouvelle récompense en avril dernier en remportant  en Egypte le prix d’honneur lors de l’ouverture du  Festival international du film féminin d’Assouan où était présenté “Les filles d’Olfa”  le chef d’oeuvre dont est la tête d’affiche. Un long métrage bardé de récompenses internationales et finaliste des Oscar 2024 à Los Angeles.

Plus récemment encore, ce même film a décroché  le prix « Assia Dagher » du meilleur long-métrage, le prix « Latifa al-Zayyat » du meilleur scénario et le prix de l’Union européenne du meilleur film euro-méditerranéen traitant des questions de la femme. En 2024, elle a entre autres également brillé  dans la formidable adapatation en langue arabe de  ‘The Good Wife ( Moftaraq Taroq).

Hend Sabri, tête d’affiche du film tunisien ‘Les filles d’Olfa”) finaliste des Oscars 2024

La native de Tunis (45 ans, le 20 novembre)   est consciencte du chemin parcouru depuis ses débuts dans le 7e art mais affirme cependant ne pas avoir un plan de carrière, se  félicite aussi que le succès ne lui soit pas monté à a tête. Comme elle remercie le cinéma de son  pays d’origine  de lui avoir ouvert la bonne porte et le cinéma égyptien dont elle une actrice prégnante  qui l’a aidé à grandir.  Hend Sabri aconte tout cela et bien d’autres choses dans une superbe interview accordée ce lundi 1er octobre au  quotidien émirati “ The National“. Extraits.

 Sa méthode: « Je pense que ce qui me distingue, c’est que je ne parcoure pas un seul chemin. J’emprunte plusieurs routes en même temps et je ne pense pas à où cela me mène. Je pense juste : « Je vais profiter de cette route. Je suis là pour le voyage. “Je suis super fière de ce que j’ai fait, et je suis fière du fait que cela ne m’a pas anéanti dans le processus, parce que j’ai vu cela se produire avec d’autres personnes.”

Ses chances ” J‘ai beaucoup de chance d’être venu d’un pays comme la Tunisie, où il y a un vrai cinéma d’auteur, et j’ai aussi la chance d’être ensuite venu dans un pays comme l’Égypte, qui m’a donné l’amour pour les deux types de cinéma : le commercial d’un côté et l’artistique de l’autre. Cela m’a appris à jongler.,  J’ai toujours eu des mentors féminines extrêmement talentueuses, dès mon plus jeune âge. Même jusqu’à présent, je peux apprendre de Kaouther [Ben Hania], qui est une cinéaste extraordinaire”.

L’ancienne avocate devenue aussi manequin et égérie pour l’Oréal en 2010 a en effet  tourné quelques uns de ses princpaux films sous la direction de réalisatrices. “Les Silences du Palais”, et “La Saison des hommes” de Moufida Tlatli  (1994  et 2000) , “Noura rêve” de la belgo-tunisienne Hinde Boudjema (2019) et ” Les  Filles d’Olfa ” de Kaouther Ben Hania (2023).

Ola, le rôle  tournant“Ola, je pense, a été ma décision la plus stratégique et c’est la raison pour laquelle j’ai contacté Netflix pour la ramener.  Pour moi, elle est la quintessence d’une jeune femme arabe. Chaque personnage que je prends commence là, mais il y a quelque chose de si malléable chez Ola. Vous pouvez l’emmener où vous voulez et les gens vous suivront. Ola brise le quatrième mur. De ce fait, elle entretient une relation intime et unique avec le public. Elle rassemble les gens de Tunis à Djeddah”.

Finding Ola est une comédie dramatique qui est en quelque sorte la suite de la série  “Ayza Attagawez” ( Je veux me marier)  lancée en 2010  et  qui avait passionné  durant deux lustres  les amateurs de ce genre en Afrique du Nord et au Moyen Orient. Notamment durant les nuits de ramadhan. Dans “Finding Ola’, le  personnage principal, icarné aussi  par la comédienne égyptienne, Sawsan Badr, est une femme divorcée qui essaie de se construire, avec plus ou moins de réussite  une nouvelle réalité et se forger une nouvelle personnalité.

Hend Sabri ( membre du jury de La Mostra 2019)
(capture d’image)

L’ancienne avocate formée à l’université deTunis  et membre de la Cour d’appel de la capitale, devenue aussi manequin et égérie pour l’Oréal en 2010, a le coeur qui se partage entre deux grands pays nord-africains. Mais sa popularité est encore plus forte en Egypte où elle a  une vingtaine de longs métrages et de nombreuses séries télévisuelles à son actif. C’est dans ce pays à l’histoire cinématographique séculaire  qu’elle a fondé sa famille en étant mariée depuis 2009 à Ahmed Sherif, un homme d’affaires bien établi sur les bords du Nil.

@Fayçal CHEHAT

 

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