CINÉMA : “VOLCANOIDI – LA VOIX HUMAINE”

C’est le 10 mars  prochain qu’est programmée la première  du film documentaire intitulé “Volcanoidi  écrit et réalisé par le cinéaste italien Giuseppe Moschella  et consacré à l’île d Vulcano . Un film né  aussi  de la passion profonde de l’actrice Emanuela Mulè pour cette île  qui occupe le rôle tître dans cette oeuvre.  Le film produit par Camelli Cinéma est le premier volet d’une série consacrée aux 7 îles Eoliennes. Comme nous l’explique dans l’article qui suit la comédienne. Pour rappel, Emanuela Mulè nous avait accordé un long entretien  au mois décembre 2021 (voir lien en bas de page).

 

DOCUFILM  “VOLCANOIDI” – LA VOIX HUMAINE

Film écrit et réalisé par Giuseppe Moschella qui est né de l’amour profond d’Emanuela Mulè pour l’île de Vulcano et pour certains personnages magiques qu’elle a rencontrés ici en 2017. Le docufilm, produit par CAMMELLI Cinema en coproduction avec MOGER art et culture, et financé par la Film Commission Sicily et dont le tournage a eu lieu fin septembre 2021, est en préparation (correction colorimétrique et mixage audio à terminer). Le projet a suscité l’intérêt d’un important producteur-distributeur qui souhaite le lancer comme la première étape d’une série consacrée aux 7 îles Éoliennes et au cinéma qui les a impliquées. En effet, le scénario du deuxième docufilm consacré à Stromboli “IDDU – le volcan qui parle” est prêt avec comme co-vedette l’actrice Sara Zanier qui a embrassé le projet avec enthousiasme.

NOTES VOLCANOÏDES – DÉCHETS HUMAINS

Le réalisateur Giuseppe Moschella et Emanuela Mulè, sa compagne, dans le rôle principal du premier volet de la série.

Premier film d’une série de 7

L’idée du docufilm vient de la magie perçue sur l’île de Vulcano et dans les autres îles Éoliennes et de l’amour du cinéma. En fait, ce docufilm est le premier d’une série consacrée aux îles Éoliennes qui vise à composer de manière originale l’image du cinéma aux îles Éoliennes. En fait, le projet vise à combiner les deux dimensions susmentionnées.
Le prétexte de la fiction donnera de l’importance et une nouvelle vie à la figure de la grande diva Anna Magnani qui, en 1949, tourna le film “Vulcano” sur l’île du même nom.
L’Isola accueillera donc trois décors : le vrai, le fictif d’un film que les protagonistes doivent tourner sur l’île, librement inspiré de “La voix humaine” de Jean  Cocteau et celui fictif d’un journaliste qui à travers les mots du protagonistes mais surtout des « Vulcanoïdes » racontent l’île d’aujourd’hui et ses mutations.

Les trois étages s’emboîtent avec fluidité narrative afin de restituer non seulement l’énergie indiscutable et l’aura magique de Vulcano, mais aussi la grandeur d’une diva du cinéma italien dont on ne se souvient pas toujours sur l’île.

Les lieux se racontent 
A travers les trois niveaux narratifs, l’auteur veut restituer des vérités historiques, culturelles, anthropologiques sans ennuyer mais en créant de la suggestion et de l’intérêt mais surtout il veut mettre en lumière la grande actrice Anna Magnani qui en 1949 a vécu son drame artisto-sentimental sur Vulcano.
Un docufilm doit mettre en valeur l’aspect du réel, laisser les lieux se raconter sans forcer mais en même temps avec la vérité filtrée par une histoire fictive, qui ne sera qu’un prétexte narratif.

 

Réalité et fiction s’accordent
Réalité et fiction s’imbriquent efficacement grâce à l’utilisation de la caméra qui détecte les coordonnées humaines, sociales et paysagères. Le rythme de l’histoire visuelle et donc le développement des scènes est fondamental pour l’auteur. Pour citer Roberto Rossellini : « Pour qu’un art devienne un art, il doit avoir un langage qui exprime des choses compréhensibles pour la moyenne des individus. Sans devenir abstrait. Je ne dis pas qu’il faut faire des films commerciaux avec ça ». Depuis des années, l’auteur s’attache à créer des œuvres qui racontent la vérité des lieux, l’histoire des protagonistes, les blessures sociales de manière claire et surtout sans ennuyer le spectateur.

Un tableau aux couleurs fascinantes 
L’imbrication savante entre témoignages actuels, historiques et recrés issus de la fiction vise à composer un tableau aux couleurs fascinantes à plusieurs niveaux, c’est pourquoi le projet audiovisuel de 55 minutes implique l’implication d’un public large et hétérogène, passionné non seulement de cinéma mais aussi du cinéma lié aux îles Éoliennes et aux scénarios de paysages enchanteurs qu’ils offrent. Les îles Éoliennes émanent un mystère surnaturel et légendaire qui, combiné à la dimension tout aussi magique du cinéma, a suscité et suscite charme et suggestion chez chacun.
Le projet audiovisuel sera sous-titré dans différentes langues (telles que l’anglais, le français, l’allemand, l’espagnol, etc.) ayant une valeur culturelle distincte et un développement scénaristique parfois innovant.

@ Emannuela Mulè

Lien Emanuela Mulè : https://méditerranéennes.com/emanuela-mule-jaime-explorer-tous-les-domaines-et-tous-les-genres/

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