Impacté par le COVID-19 dès l’automne 2020, la  célèbre violoniste  italienne  Elsa Martignoni n’a pu en finir avec la maladie, même si elle ne fut pas hospitalisée, qu’un an plus tard. “Jétais touhours fatigué, dit-elle, comme si j’était écrasée par une presse”. Ses retrouvailles avec le public au Festival de Sanremo  au début de l’année 2022 a été pour elle comme une délivrance. Mieux, une renaissance. Elle, que les passionné (e)s du violon  définissement  comme une “violoniste rock”a également rappelé son parcours iconoclaste.  Paroles heureuses

Le COVID-19 ”  J’étais tellement heureuse de m’être remise que j’ai tout vécu très intensément, reconnaissante à la vie de me permettre de jouer dans “l’orchestre de la Scala, au Verdi, pour  la Rai. Je suis retournée à Sanremo après avoir présenté à nouveau ma candidature.  Et être choisie, encore une fois, parmi les” arches “. C’était une telle fierté. Être sur cette scène serrant mon violon, vêtue d’une magnifique robe de soirée, a marqué le début de ma nouvelle vie, professionnelle et autre, après ma maladie. Pour moi, cette expérience a vraiment marqué  un redémarrage.  La musique guérit les blessures. Être sur cette scène pour moi, c’était comme renaître après le Covid“.

Le violon, son instrument :  “J’aime me considérer plutôt comme un violoniste non conventionnelle. Parce que je joue de tous les genres. Je pense que le violon est un instrument polyvalent, qui va bien avec tout. Avec la pop, avec la house music, même avec la techno et le rap. J’écoute le rythme, Je prends la note et j’y vais à l’oreille en me laissant emporter. J’ai commencé par hasard, il y a 20 ans, à accompagner un DJ à la console. Un monde s’est ouvert à moi : J’ai une formation universitaire, du conservatoire, et jusqu’alors Je n’avais  expérimenté que la musique classique“. (Extraits d’une interview parue dans les colonnes du quotidien italien “Il Giorno” du 22 février 2022)