Catherine Cusset :” J’ai toujours été pour l’égalité des droits “
Catherine Cusset et une romancière française prolifique et un pilier solide des éditions Gallimard chez lesquels elle a publié ses sept derniers romans sur les dix-sept commis. Dont l’un, “Un brillant avenir” a décroché le prix Goncourt des lycéens en 2008 et le prix Anaïs-Nin en 2018 pour “Vie de David Hockney “.
Alors que le titre “L’Autre qu’on adorait ” avait été nommé pour les prix Renaudot, Interallié, Décembre, Fémina, France Culture Télérama et Livre Inter. Une sacrée performance même si elle n’en a décroché aucun.Son dernier roman “La déféinition du bonheur” date de 2021. Catherine Cusset a vécu une vingtaine d’années aux Etats-unis et a enseigné “La litterature française du XVIIIe siècle” à l’Université de Yale de 1991 à 2001. C’est à l’occasion de son séjour début juin en Tunisie où elle avait été invitée par l’Institut français de Tunis qu’elle a été interviewée par le quotidien tunisois La Presse d’où est puisé l’extrait suivant.
“C’est difficile aujourd’hui d’être femme sans être féministe. J’ai toujours été pour l’égalité des droits. Mon dernier roman «La Définition du bonheur» suit le parcours difficile de deux amies sur toute leur vie. Elles se découvrent une force intérieure et une énergie incroyable en apprenant à être moins dépendantes de la société patriarcale. Ce modèle féminin s’étend en Occident comme dans les pays du Sud. D’ailleurs, les femmes contemporaines de 50 ans et même de 70 ans sont extrêmement différentes des anciennes générations. J’espère que toutes les femmes auront au moins accès à la littérature qui est un espace de liberté extrêmement important. Les livres permettent de découvrir l’intériorité parce que la liberté commence par les sentiments et les pensées.”
(Propos extraits de l’entretien paru dans les colonnes du quotidien tunisien La Presse daté du 2 juin 2024)
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