La musicienne, interprète, compositrice et productrice amréricaine Caroline Polachek a accordé une interview délicieuse  à NuméroMagazine  dans laquelle  elle se réjouit, entre autres, de constater que l’art et les artistes restent plus que jamais les grands vecteurs de la liberté d’expression  et de la connection des humains à l’émotion. Née à New York , il y a 37 ans,  la spécialiste musique électonique  a passé son enfance  à Tokyo avant  de retrouver sa terre natale. Elle a édité beaucoup de morceaux sous les noms de  de Ramona Lisa (2014-2015) et de CEP (2017). Sa cote est en hausse sur la scène internationale.

 Liberté d’expression. “Je suis pleine de gratitude de pouvoir faire de l’art, que ce soit politiquement et économiquement possible pour moi. La période nous rappelle que l’art est important, autant le fait de le pratiquer que d’en consommer. Nous avons beaucoup de chance de vivre dans une culture qui accorde de la valeur aux artistes et à la liberté d’expression. L’art, l’artiste ont un pouvoir très puissant : celui de nous connecter directement à nos corps et à nos émotions, sans passer par les mots. Ils nous permettent aussi de nous connecter aux textures du monde qui nous entoure.”

Ses influences: ” Mais mes influences sont souvent plus abstraites. En mai 2000, lors d’un voyage en Italie, j’ai été très émue par les paysages, surtout ceux de la Sicile. Le contraste entre la situation économique et cette histoire très longue et profonde qui remonte à l’Empire romain m’a impressionnée. Les couleurs m’ont aussi marquée : le rouge foncé, les différentes teintes de marron, le doré. Les sublimes volcans en activité, le mélange incroyable de chaos et de joie de vivre de ce pays m’a vraiment touchée”.

( Extrait d’un entretien paru dans les colonnes du magazine digital français  numéro.com du mois de juillet 2022)