Si la répudiation des femmes par les hommes  n’a pas disparu en Algérie, loin s’en faut, le “Khul”  une procédure du droit musulman moins connue qui autorise les femmes à “racheter leur liberté ” à leurs époux en cas d’un mariage douloureux  et mettre un terme à la relation maritale. Les épouses, notamment celles qui disposent d’un revenu stable ou qui peuvznt compter sur le soutien de proches, n’hésitent  donc plus à utiliser le “Khul” et à  demander le divorce selon leur droit préservé par le loi algérienne. Que ce soit pour  des désaccords persistants entre les époux   non-respect les cleuses dans le conrat de mariage, faute immorale gravement répréhensible ou tout autre préjudice légalement reconnu. Le “Khul”  peut-être confirmé par un divorce civil. Selon des chiffres émanant du ministère algérien de la Justice relayés par le website à grande audience Echourouk cette procédure a été utlisée par plus de 100 000 femmes lors des dix-huit derniers mois. Dont 44 000 entre janvier et juin 2021.  Selon un avocate  militante des droits de l’homme et spécialiste, entre autres, du droit de la famille, Fatima Benbraham, cette hausse des cas s’expliqueait en partie par la dégradation  des conditions sociales dans le pays.

@Méditerranéennes