En Turquie, comme dans la plupart des pays qui se partagent les deux rives de la Méditerranée, la  bataille contre les violences faites aux femmes, qui vont jusqu’au féminicid,  est plus que jamais d’actualité.

Surtout après que les autorités ont décidé il y a quelques mois  de se retirer de la convention d’Istanbul. Pour remettre le sujet sur la table,  ‘Dying To Divorce” ( “Mourir pur un divorce“), un documentaire britannique de 80 minutes signé Chloe Fairweather, présenté lors du dernier festival du cinéma d’Istanbul, qui suit l’action de  l’avocate  de l’avocate  turque Ipek Bozkurt sur une période de cinq ans.

La juriste et d’autres militants membres de l’association locale “Stoppons les féminicides” apportent  leur soutien aux femmes victimes et leur combat pour changer la réponse judiciaire , jugée trop clémente, à ces crimes.

Ce film représentera non pas la Tuquie mais l’Angleterre aux Oscars 2022. Ce qui n’a pas  fait plaisir au pouvoir local. Comme le montre un éditorial du quotidien  “Sabah (“Le Matin”) proche du  gouvernement: ” Il y a dans notre pays un certain nombre d’associations qui présentent la violence contre les femmes comme si c’était une particularité du gouvernement turc, et se servent de ce sujet comme d’un argument pour nourrir l’opposition au gouvernement”. À suivre.

@Méditerranéenes magazine