La nageuse égyptienne Osman Farida, 26 ans, spécialiste du sprint et du papillon, bénéficie d’une incommensurable  aura dans son pays et même au délà. Notamment  au proche et moyen orient  en Afrique.

Championne aux trophées régionaux et continentaux multiples, elle est entrée encore plus dans la légende en remportant ses deux premières médalles  de bronze sur 50m papillon aux Mondiaux  disputés en Egypte en 2017  ceux de  en 2019  à Gwangju,Corée du Sud.

et en se mêlant à l’aristocratie de la natation constituée d’Américaines, d’Européennes voire d’Australiennes.

Dans l’extrait qui suit, la native d’Indianapolis, Etats-Unis, est fière de son évolution et se dit consciente que désormais elle nage aussi pour briser les tabous et stéréotypes qui bloquent les femmes dans son pays  et dans la région.

“Honnêtement, je pense que mon objectif principal est simplement d’inspirer les gens, en particulier les filles en bas âge, à pratiquer non seulement la natation mais le sport en général. J’ai l’impression que la natation et le sport vous donnent bien plus que des médailles et des exploits. Ils vous offrent un mode de vie sain. Vous apprenez des choses sur vous-même comme les forces et les faiblesses, la discipline, et toutes ces choses qui vous aideront éventuellement dans votre vie. Notre région n’est pas très axée sur la natation pour les femmes. Alors je veux personnellement défier ces probabilités et briser le stéréotype qui dit que les femmes, lorsqu’elles atteignent un certain âge, ne peuvent pas faire de sport ou  nager. Car je veux toujours inciter  les autres à faire cela. Et j’espère que mon parcours, avec ses hauts et ses bas, montrera que même si ce n’est pas une route facile, cela en vaut la peine de la prendre.” ( Reportage paru le 10 décembre dans le magazine digital saoudien Arabnews )

@Fatima Essaouira