Les films que veut faire Hayat Aljowaily
La cinéaste égyptienne expatriée en Europe, Hayat Aljowaily,a fait partie des intervenant(e)s à la conférence intitulée » “Up Next: Inside Africa’s creative industries » organisée par l’International Finance Corporation ». qui a réuni des acteurs et actrices de l’industrie de la musique, de la mode et du cinéma d’Afrique afin d’ évoquer la question de la recherche d’investissements sur le continent et de la place que veut occuper cette industrie dans le plan du développement durable.
La native du Caire, dont le court métrage « Maybe Next Time » s’était vu décerner le prix du public au « Tripoli Online Film Festival » s’est longuement exprimée sur la nécessité de faire beaucoup plus de place à la diversité dans le monde encore trop fermé du cinéma : « J’ai réalisé qu’en grandissant en tant qu’Égyptienne à l’étranger, je ne me voyais jamais représenté dans les films que je regardais… Quand je suis entré dans l’industrie, j’ai réalisé aussi que le même problème existait derrière la caméra. Chaque fois que je regardais autour de moi, je réalisais que j’étais l’une desrares femmes africaines et arabes. Et si nous commencions à faire des films qui reflètent la diversité de notre monde ? En tout cas, ce sont les films que je veux faire »
Il faut rappeler que son film primé à Tripoli va dans le sens de ce pourquoi Hayat se bat. « Maybe Next Time » narre la mésaventure d’une comédienne et actrice argentine interprétée par Mia Marotta – qui apprend que même si son art peut peut prendre l’avion, traverser les mers et les océans , elle ne le peut pas. En cause la terrible bataille que les artistes des pays dits en voie de développement pour ne pas dire pays doivent mener pour recevoir un visa pour franchir les frontières qui leur permettrait d’accompagner et de défendre le fruit de leur travail lors des multiples événements qui enrichissent l’actulité culturelle dans les pays riches d’Europe et d’Amérique.
@Méditerranéennes Magazine
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