Ferrieri Caputi, à jamais la première
Les premières pour les femmes se multiplient dans tous les domaines de la vie sociale, économique, culturelle ou politique. Même si pour la majorité des femmes, cela ne va pas aussi vite qu’elles l’espèrent et le souhaitent. Mais le mouvement est bien amorcé et devrait s’accélérer dans les années à venir.
En football, contrairement au chemin suivi par nombre de pays riverains de la Méditerranée, France, Espagne, Maroc, Tunisie ou Algérie, l’Italie accuse un léger retard dans la prise des décisions symbolique. Elle va devoir attendre septembre prochain et le début de la saison 2022-2023 pour voir enfin uen femme arbitre officier sur une pelouse dans le championnat de l’élite, la Serie A. Et l’ honneur de cette avancée importante reviendra Maria Sole Ferrieri Caputi.
Marie Sole, c’est la tête et les jambes
Agée de 32 ans, la ,native est une sur diplomée : magister en sociologie de l’université de Livourne. Et docteur en sciences politiques et relations internationales à l’Université de Pise. lorsqu”elle n’est pas à l’entraînement ou sur un terrain de foot, elle honore son métier dans un centre d’études en droit du travail à Bergame. Si la Série A l’attend à la rentrée, la brillante arbitre a déjà dirigé en décembre 2020 un huitième de finale en Coupe d’Italie concernant un club de l’élite, en l’occurence Cagliari.
Mais le premier virage important dzns sa carrière d’arbitre a eu lieu en 2015, lorsqu’elle officie pour la première fois en Serie D (4ème division ) avant de se faire remarquer dans le match entre Levico et Atlético San Paolo, puis lors de la demi-finale régionale entre Feralpisalò et Palerme. En 2019, elle est partie prernante du réputé tournoi de Viareggio. Dans la foulée, elle a même une première reconnaissance internationale en dirigeant les confrontations entre l’Ecosse et Chypre et Macédoine du Nord-Serbie.comptant pour les éliminatoires du Championnat d’Europe de football féminin 2022.
Une promotion qui ne doit rien à l’air du temps
Le président de la commission des arbitres transalpins, Alfredo Trentalange, qui a annoncé la nouvelle de cette promotion devant un parterre de journaliste a tenu un peu maladroitement à préciser que cette avancement “ce sera pour le mérite et non pour le privilège”. En d’autres mots, cela signifie que l’Italie ne fait pas que céder à un effet de mode ou à l’air du temps. La surdouée du sifflet, elle préfère que l’on parle d’elle en disant tout simplement l’arbitre au lieu de préciser femme arbitre.
Ferrieri Caputi s’explique en affirmant : “Je crois que quand il n’y aura plus besoin de le souligner, alors ça voudra dire qu’on aura vraiment atteint l égalité”. Pour se montrer plus clair , le boss de la Fédération italienne, n’a pas manqué de préciser que l’intégration des femmes dans la famille des arnbitres répond aussi à des questions et des besoins réels: la crise des vocations se fait de plus en plus sentir en Italie.
#Salima Fara
descrn
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