Isabelle Adjani: « je vis très bien la révolution “hommes-femmes”

Si elle n’est pas hyper présente dans les médias et presque pas du tout sur les réseaux sociaux, Isabelle Adjani, toujours aussi flamboyante physiquement, ne quitte presque  jamais le terrain de la création: films, séries, pièces de théâtre se succèdent.

 

Elle est à l’affiche de “Masquerade”,  le film de Nicolas Bedos, sorti au début du mois d’octobre  avec Pierre Niney, l’acteur qui monte, qui monte. Elle est aussi “Diane de Poitiers” dans une  mini série historique oeuvre de Josée Dayan à voir sur France 2 les 7 et 14 novembre. Comme on pourra l’admirer  dès le lundi 31 octobre   dans le rôle de la tête couronnée “Marie-Antoinette signée Deborah Davis.. La saison 1 d’une série haut de gamme ( 8 épisodes de 52 minutes) comme sait si bien les produire Canal plus.

Dans  une interview accordée au magazine Paris Match, elle évoque toute cette actualité intense, son envie de mise en scène, son jeu d’actrice et donne évidemment son point de vue à propos de  l’évolution de la relation hommes-femmes, “la révolution” dit-elle.

Comment elle vit la révolution des rapports hommes-femmes:Très bien ! Je la vis tellement bien! Et il est inoncevable de faire mache arrière. C’est pourquoi ‘avais été si choquée par cette tribune sur “la liberté d’importuner” parue dans “Le Monde” ( signée entre autres par Catherine Millet, Ingrid Caven et Catherine Deneuve).

Ça arrivait à un moment où les femmes commençaient à peine à sortir de leur cachette intime pour s’autoriser à imaginer qu’elles pouvaient raconter quelque chose jusqu’alors inaudible, irrecevable, tabou, qui d’emblée les disqualifiait. C’était comme une saloperie de croche-pied d’une femme à une autre femme. On se rendait alors compte que les femmes pouvaient aussi risquer de devenir des ennemies entre elles, par déni et refus que ce refoulement du dominé-dominant expose.

Or, on a pas fini de voir les effets thérapeutiques  sur le plan tant sociétaire que privé de cette transformation absolue. Même si je n’ai pas subi une de ces effroyables agressions sexuelles dans ma vie, j’ai été impactée par des ressentis traumatiques. Depuis toujours, on a été éduquées pour s’interdire de se plaindre, pour prendre sur nous, pour écraser notre propre personne...”

Extrait d’un entretien paru dans les colonnes de l’hebdomadaire Paris Match du 28 octobre 2022)

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