« Nous ne pouvons pas détourner le regard de ce qui se passe, maintenant que tous les étrangers ont quitté l’Afghanistan. Il est important de ne pas oublier les gens là-bas. Ce sont des questions de vie ou de mort.  Ceux d’entre nous qui ont des privilèges doivent utiliser leur plate-forme –  je pourrais tout aussi bien parler du Yémen ou de la Syrie ou de n’importe quoi d’autre – mais en ce moment j’ai choisi l’Afghanistan. Parce que c’est si récent, et la prise de contrôle des talibans a changé la vie de tant de personnes, surtout les filles.

La situation dans laquelle elles se trouvent est très incertaine. C’était une expérience traumatisante de sortir du pays. Maintenant, elles essaient de s’habituer à cette nouvelle vie normale. Elles sont sous le choc parce qu’elles ont laissé leurs familles et leurs amis derrière elles. Il n’a jamais été facile pour une femme afghane d’être une athlète. Cela me brise le cœur qu’elles se soient battus dans tant de petites batailles, et maintenant c’est presque comme si le jeu était terminé. Même s’ils sortent de chez elle, cela va être dangereux et elles peuvent être tuées...” 

Hedvig Lindahl,  Suède, football,  Atletico Madrid, après le lancement de sa campagne de soutien aux femmes afghanes ( au micro de l’agence Reuters)