Mondial de Boxe: Irrésistibles Turques !

Les championnats du monde féminins de boxe anglaise  qui se sont déroulés à Istambul  du  6 au 20 mai ont donné lieu  à un feu d’artifice des athlètes turques surpuissantes  et vu de  très belles perfomances des Méditerranéennes  dans leur ensemble, comme ils ont confirmé la belle progression de l’Algérie et du Maroc nations du versant sud.

Mais il est vrai que c’est le pays du Bosphore qui  a frappé le plus grand coup  en remportant cinq   titres mondiaux . Il y a eu d’abord  Ayse Cagirir (48kg)  qui a  dominé  en finale  la kazakhe Alua Balkibekova en conclusion d’un parcours parfait. En effet, Ayse  a renversé  toutes ses adversaires avec application :  l’Ouzbèke Marjona Savrieva au premier tour, la Française, Rim Bennama au deuxième tour, l’Anglaise Demi-Jade Resztan en quarts de finale et l’Argentine Aldana Florencia Lopez en demi-finale. Excusez du peu !

Ayse Cagirir, Turquie

Ensuite, ce fut au tour de Hatice Akbaş (-54 kg),  Busenaz Sürmeneli (- 66kg)  et de Demir Sennur (+ 81 kg) de quadrupler  la mise pour leur équipe en raflant l’or au détriment respectivement  de la Roumaine Lacramiora Perijoc  et de la Canadienne Charlie Cavanagh et de la Marocaine Khadidja Al Mardi. 

Puis,  lors de la dernière journée, Buse Naz Çakıroğlu  a imité ses compatriotes en s’emparant du  titre de la catégorie des moins de 51 kg en  lessivant en finale  la  Colombienne Valencia Victoria (5-0, 4-1, 5-0). Profondément émue, la  native de Trabzon a fondu en larmes au moment de la remise de sa médaille  par le ministre turc de la Jeunesse et des Sports. Dans cette catégorie, la troisième place est revenue à l’Espagnole Laura Fuertes Fernandez.

Sur la rive sud de la Grande Bleue, ce sont Particulièrement  l’Algérie et le Maroc  qui ont été récompensés par deux finales et de deux places de troisièmes. Les médailles d’argent er de bronze ont été décernées  à l’Algérienne Imane Khelif (- 63 kg)  et à la Marocaine Khadidja Al Mardi  passée dans la catégorie des lourds après les Jeux olympiques de Tokyo. Battues respectivement au dernier tour par l’Irlandaise Amy Sara Broadhurs et par la Turque  Demir Sennur. Cette dernière s’est imposée au final grâce à ses grandes qualités physiques et techniques mais aussi grâce au soutien inconditionnel de ses fans stanboulites.

Imane Khelif, Algérie, vice-championne du monde des 63 kg

Imane Khelif  est dans la continuité de ce qu’elle réalise depuis le début de l’année 2022. En effet, avant ce titre de vice-championne du monde, la native de Tiaret, sur les hauts plateaux  de l’ouest algérien  avait enlevé haut la main la  médaille d’or au 73e mémorial de Strandja, disputé au mois de janvier dernier à Sofia . Imane devient la première femme algérienne  de l’histoire de la boxe à atteindre ce niveau d’excellence.Au Jeux Olympiques de Tokyo (2021), elle avait déjà atteint les quarts de finale. Et c’était aussi une grande première.

Khadija Al Mardi, Maroc, médaillée d’argent dans la catégorie des lourds. Une première pour la boxe féminine chérifienne

Les autres Méditerranéennes sur le podium sont: Davina Michel (France, 75 kg, 3e ), Sema Çalskan (Turquie, -70 kg, 3e); Ichrak Chaib ( Algérie, welters, 3e); Irma Testa (Italie, Plumes, 2e);  Elif Güerni (Turquie, mi-lourds, 3e);  Alessia Meziano ( Italie, légers, 3e)

@Fayçal CHEHAT  

 (1) Photo à la Une:  la Turque Hatice Akbas, championne du monde des – 54 kg

 

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