H.Herzi :«Nadia Melliti tient d’une divinité égyptienne»

L’actrice et réalisatrice algéro-franco-tunisienne Hafsia Herzi avait marqué les esprits et l’actualité cinématographique au printemps dernier avec son film « La petite dernière » qui avait valu à sa tête d’affiche, Nadia Melliti, 19 ans, le prix de la meilleure actrice de la 78e édition du Festival de Cannes.

Hafsia Herzi ( photo capture d’écran)

Le film, qui traite de l’homosexualité féminine, comme la très jeune interprète, quasi autodidacte, avaient fait sensation. Hafia Herzi, doublement reconnue sur la scène internationale depuis quelques années, d’abord comme actrice flamboyante et  désormais en tant que réalisatrice madré, en dépit de ses seulement 43 ans, n’en revient pas de ce coup de maître qui  lui a permis de faire découvrir au monde  un talent aussi  pur et fort que Nadia Melliti, sortie presque de nulle part.

Largement sollicitée cet automne par les médias du monde du 7e art au coeur de cet été indien qui joue la prolongation, la réalisatrice de compte bien écrire de nouvelles pages avec la native Marseille. Comme elle l’a confié cette semaine dans les colonnes de l’hebdomadaire  Télérama. Extrait pour notre rubrique Leur dernier mot.

La réalisatrice au sujet de  Nadia Melliti  « Je pense déjà à une suite suite pour la retrouver... »

« Je vois son visage encore enfantin, je me rappelle  le travail que nous avons  fait, la confiance qui s’est installée, son courage d’avoir accepté ce rôle, et, surtout, la consécration de ce personnage de Fatima qui est loin de moi mais qui m’a tellement bouleversée. Le casting était censé durer un an mais, au bout de deux semaines, j’ai vu la photo de Nadia, prise dans la rue, lors d’un casting sauvage. Magnifique! Je pensais, au départ,  qu’elle était métisse, mais elle est d’origine algérienne.

Hafsia Herzi – Nadia Melliti, le coup de foudre cinématographique 

Lors de notre première entrevue, il faisait nuit, et dès qu’elle est  entrée dans le bar, j’ai su, alors que nous avons à peine parlé. Sa présence, son énergie étaient inexplicables . Au-delà de sa beauté qui n’est pas commune, elle dégageait quelque chose  d’une  divinité égyptienne.

Le fait qu’elle soit sportive m’a plu,car elle avoit la force mentale  pour le tournage. Je vis avec un sportif ( l’ancien coureur cycliste  Nacer Bouhanni, ndlr) et je sais que les sportifs tiennent parole  quand ils disent oui, et qu’ils connaissent leur corps. Nous  avons beaucoup répété, le lien s’est fait, et, sur le plateau, je n’ai pas eu une seconde l’impression de travailler avec une débutante. Et je pense déjà à une suite pour la retrouver… »

(Propos extraits du reportage-interview de la réalisatrice  à l’hebdomadaire Télérama Magazine daté du 5 octobre 2025)

 

Nadia Melliti, l’étoile montante 

Ce qui est arrivé ce 23 mai 2025  à la jeune brune ténébreuse Nadia Melliti,  sous les projecteurs du Festival de Cannes, est un véritable conte de fée. Comme cela n’arrive qu’une fois tous les deux, trois ou quatre lustres. L’apprentie actrice algérienne  a fait sensation en étant récompensée sur la Croisette  du prix de la meilleure interprétation féminine, pour son premier  rôle dans un  long métrage, « La Petite dernière  » pétri de qualités, signé Hafsia Herzi, où elle y  incarne  Fatima.

 

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